Plus de 4 000 programmes (documentaires, films, dessins animés, spectacles…) sont disponibles à la carte. Le service VOD (Video on demand) du réseau des médiathèques de la Communauté urbaine d’Alençon est tout récent (trois mois), mais déjà fourni : « Nous proposons le catalogue d’Arte et Universciné. L’internaute y est bien guidé et chaque film est accompagné d’une critique et d’une bande-annonce », renseigne Isabelle Lassave, directrice du réseau.
À la conquête de nouveaux publics
Le nouveau service vient étoffer le menu disponible sur le portail numérique commun aux dix médiathèques du territoire communautaire (« Ma médiathèque numérique »). Un outil devenu prépondérant, et « un moyen de conquérir de nouveaux publics ». À l’heure du tout digital, pas question de rater le virage de la modernisation :
« Le ministère de la Culture et de la Communication nous encourage vivement à poursuivre dans ce sens », rapporte Dominique Artois, adjoint à la Culture.
Bon élève, le réseau des médiathèques de la CUA (7 000 abonnés) a donc déployé une nouvelle offre en ligne. À la VOD, s’ajoute l’e-learning (e-formation), consacré à l’apprentissage de l’anglais. « My cow » propose de progresser de façon ludique. À découvrir : articles de presse, vidéos, podcasts… Le tout complété par un arsenal d’exercices dédié à la prononciation, la grammaire et la conjugaison. Précieux, pour préparer les tests TOEIC (Test of english for international communication).
Autre e-servive, qui verra le jour courant 2017 : « Le kiosque ». « Il comprendra des centaines de titres de presse – nationaux et locaux – en version numérique », annonce la directrice. Les journaux numérisés seront consultables depuis chaque espace abonné.
Plus de liseuses en 2017
La médiathèque met par ailleurs à disposition une centaine de livres numériques, et prête des liseuses. Une pratique (lancée en 2016) appréciée : « La demande grandit. Les utilisateurs peuvent ainsi tester l’objet. Ou bien l’emmener avec eux en voyage », observe Isabelle Lassave. Le réseau dispose actuellement d’une dizaine de liseuses. Un stock qui va se garnir en 2017.
La révolution du digital n’envoie toutefois pas aux oubliettes le papier : « La plupart des abonnés continuent à emprunter des livres dans nos rayons. Le numérique est un complément ».
Et il est aussi un formidable moyen de promotion pour les objets ancestraux. Une partie du fonds patrimonial de la médiathèque d’Alençon a ainsi été numérisée et est visible sur le web. On y trouve des pièces dont l’accès – réel – est interdit au public. Comme des incunables. Ou la collection du diplomate Adhémard Leclère. Entamé il y a trois ans, le travail de numérisation se poursuit : en tout, le fonds patrimonial comprend 57 000 documents.
http://mediatheques.communaute-urbaine-alencon.fr. Pour ceux qui maîtrisent mal l’outil informatique ou veulent progresser, la médiathèque organise des ateliers numériques (tous niveaux, enfant et adulte), tous les quinze jours, à Perseigne (gratuits, sur réservation).