L’entreprise de cloisons sèches, plafonds suspendus et isolation Mailhes-Pottier a changé de directeur au 1er janvier 2017. Jean-Luc Pottier, co-fondateur de la société avec Didier Mailhes, a effectivement passé la main à son frère Francis.
25 employés
L’occasion pour l’Alençonnais de 54 ans de se recentrer sur ses premières amours : les métiers du bâtiment. Diplômé en génie civil (dessinateur-métreur), Francis Pottier a d’abord travaillé treize années chez MPO avant de créer sa société Id Home (reprise par B’Plast en 2012).
Il s’oriente ensuite vers le commerce avec les magasins Gautier (au Mans et à Tours) et la reprise de Digitial à Alençon en novembre 2013. « Digital est désormais sur les rails. Et quatre salariés et ma femme Mari-Do, à la comptabilité, suffisent ! », confie Francis Pottier.
Seul aux commandes depuis le départ en retraite de Didier Mailhes en décembre 2013, Jean-Luc Pottier a fait savoir qu’il souhaitait faire valoir ces mêmes droits fin juin 2017. Francis Pottier a alors saisi l’opportunité de reprendre les rênes de l’entreprise familiale.
Créée le 13 novembre 1979 à Lonrai par Didier Mailhes et Jean-Luc Pottier, la société « de fait » a mué en Sarl en mars 1984 avant de déménager rue de la Paix à Damigny, en juillet de la même année, puis rue Lazare Carnot, sur le Pôle d’Écouves, en février 2000. La société a été transformée en SAS (Société par actions simplifiée) en décembre 2016.
Si Didier Mailhes et Jean-Luc Pottier ont porté, seuls, la société, les deux premières années, l’entreprise a ensuite sans cesse recruté. Elle compte désormais 25 employés. « Et parfois jusqu’à 40 avec des intérimaires selon les chantiers », confie Didier Mailhes, pas peu fier d’annoncer qu’il « n’a jamais licencié ».
Pour un CAP Plaquiste
Ses marchés sont essentiellement publics (Centre social Paul Gauguin) mais elle compte à son actif de grosses réalisations privées (l’hôpital d’Alençon en 1987/88, l’hôpital de Mortagne) et prochainement l’hôpital du Mans et « l’Ehpad de Saint-Saturnin en 2018 », annonce Francis Pottier, le nouveau président en période de « tuilage » avec son frère Jean-Luc depuis le 1er janvier et jusqu’au 30 juin.
Objectif ? « Développer davantage le marché privé avec la laine soufflée et l’ITE (isolation thermique par l’extérieur) ».
Et voir aussi son souhait d’une formation spécifique à son métier, se concrétiser. « Il existe un CAP de plâtrier option plaquiste mais le contraire serait mieux car on fait de moins en moins de plâtre ! Du coup, le recrutement de plaquiste dès la sortie d’école est difficile puisque cette formation n’est qu’une mention complémentaire que tous les jeunes ne font pas ! Et bien souvent, c’est nous, dans les entreprises, qui les formons ! »
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