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Foot, Gambardella : l’US Alençon a rendez-vous avec son histoire

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Les U19 d’Alençon joueront leur 64e de finale de Gambardella à domicile contre Gonfreville-l’Orcher.
Les U19 d’Alençon joueront leur 64e de finale de Gambardella à domicile contre Gonfreville-l’Orcher.

C’est la première fois depuis 2007 que les jeunes Verts vont aussi loin dans cette compétition. À l’époque, l’USA s’était arrêté en 32e de finale, éliminée par Châtellerault.

Dix ans plus tôt, en 1997, les Alençonnais s’étaient fait sortir en 64e de finale par Le Havre. « À l’époque, c’étaient les 17 ans qui jouaient », précise Edgard Dival, éducateur à l’USA qui s’est plongé, pour l’occasion, dans les archives du club. « Le Havre comptait dans ses rangs des joueurs comme Jean-Alain Boumsong et Nicolas Douchez. » Les Verts étaient alors coachés par Christophe Bozec, l’actuel entraîneur de la réserve (DHR).

Sereins et motivés

L’US Alençon a donc rendez-vous avec son histoire et pourrait, en cas de succès, égaler le parcours de 2007. « Si on fait la même entame de match que contre Saran, au tour précédent, pourquoi pas », commente le coach des U19, Mehdi de Roeck.

Les jeunes Alençonnais ont repris l’entraînement – au complet – le 28 décembre avant d’affronter, ce mercredi, les U17 nationaux en amical « pour reprendre le rythme ».

« Le fait qu’il y ait eu tout le monde à la reprise montre notre état d’esprit par rapport à ce match super important », pointe Mehdi de Roeck. « C’est intéressant, on représente la Normandie amateur. On a déjà passé huit tours. Ce match, on le mérite. »

Le technicien a préparé ce match en proposant trois entraînements par semaine et en ayant supervisé Gonfreville en championnat U19 nationaux. « Là où mes joueurs peuvent faire mal, c’est sur le plan mental », note Mehdi de Roeck. « C’est leur point fort alors que les joueurs de Gonfreville ont tendance à se regarder les godasses après avoir pris un but. »

« Si on fait la même entame de match que contre Saran, on peut installer le doute chez eux », souligne le coach. « Par contre, si on ne fait pas la différence rapidement, je vois un match très serré. »

Bref, il y a la place. « Lors du tirage, on était déçu de ne pas être tombé sur un gros comme le PSG ou Rennes. Là, on se dit que, finalement, on a une carte à jouer. »


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