Le futur pôle multimodal de la gare SNCF. Coût des travaux : 3 M€. (@Ville d'Alençon). -
Pôle multimodal de la gare SNCF
Le coût des travaux de l’aménagement du pôle multimodal de la gare SNCF d’Alençon se porte à 3 M€. Il sera financé comme suit : Subvention de l’Europe (feder-iti) : 250 000 €, État (Dsil) : 650 000 €, Conseil régional (1, 5 M€), Ville d’Alençon : 600 000 €.
École du Point-du-Jour
L’ancienne école du Point-du-Jour va connaître une nouvelle phase de travaux de réhabilitation et d’extension afin d’y accueillir une médiathèque, une ludothèque, une maison des services, une maison des jeunes et des services communs.
Coût des travaux : 2,2 M€. 730 000 € seront nécessaires à la médiathèque (financée à hauteur de 292 000 € par la Drac et 100 000 € par le conseil départemental de l’Orne), 600 000 € à la ludothèque (financée à hauteur de 240 000 € par la CAF) et 870 000 € à d’autres investissements (financés à hauteur de 819 000 € de Dotation Politique de la Ville, 300 000 € de l’État (Dsil) et 449 000 € de la Ville).
La rue de Verdun, après les travaux.
La Ville reprend les Quatre-Saisons
Le 30 avril 2017, la Ville d’Alençon va résilier le bail emphytéotique (d’une durée de 99 ans) conclu avec la Séminor le 14 décembre 1966 sur le site de la tour « Jeunes Ménages » et du foyer « Quatre Saisons » situé à l’angle des rues des Poulies et du Mans. Ce patrimoine sera rétrocédé à Orne-Habitat le 1er mai, comme décidé par le conseil municipal le 14 novembre 2016. La Ville devra verser à la Séminor la somme de 33 988 € au titre de la prise en charge des travaux de sécurité incendie (non amortis) réalisés sur le foyer Quatre Saisons ainsi que tous les frais liés à la résiliation du bail.
Les étudiants et le logement
Christine Roimier a soulevé la question de l’habitat à Alençon pour les étudiants d’autant qu’en 2018, de nouvelles formations dont être ouvertes (ergo, bac+3 de l’ISF, licences pro à l’IUT, nouvelles labellisations à l’école supérieure du numérique, etc.). « L’attractivité de notre territoire pour séduire les étudiants dépend bien sûr de l’offre de formations mais aussi des capacités d’accueil en logement », a confié la chef de file de l’opposition avant d’interroger le maire sur « une éventuelle étude sur les besoins quantitatifs des jeunes en formation à échéance 3 à 5 ans d’autant que certaines formations font appel à l’alternance ».
Joaquim Pueyo a annoncé que « ce n’est pas de la compétence de la ville de créer du logement étudiant » mais n’exclut pas « d’évaluer les besoins des étudiants ».
Droit de place
Anne-Laure Lelièvre a évoqué la question du droit de place à destination des foodtrucks. « Il y aurait une réflexion à mener pour que ça ne pénalise pas les commerces traditionnels », a-t-elle ajouté. Joaquim Pueyo a rétorqué être « très prudent sur ce sujet car il y a des commerçants en centre-ville, sur les mêmes activités, qui payent des taxes et des impôts pour exercer leur activité ». Le député-maire a noté qu’il autorisait les foodtrucks en centre-ville « lors de certaines fêtes comme celle de la musique » mais qu’il n’entendait pas « déstabiliser les petits commerçants du centre-ville ». Et de conclure : « Avant de prendre toute décision à ce sujet, je demanderai toujours l’avis à l’office du commerce et de l’artisanat ».
L'entrée sur la future esplanade de la gare.
Ligne Caen-Tours
Lors du tour de table final, François Tollot a fait entendre la voix du groupe Front de Gauche-Pôle citoyen au sujet de la ligne SNCF Caen-Tours et Paris-Granville. « Nous ne voudrions pas que le choix fait par la Région Normandie de reprendre à la SNCF la gestion des Trains d’équilibre du territoire (TET) en échange d’investissements matériels pour de nouvelles rames sur les lignes allant de Paris à Caen, Cherbourg, Le Havre, Rouen ne se traduise par une dégradation du Caen-Tours et du Paris-Granville et par une exclusion de notre ville de l’attractivité régionale et inter-régionale. Aussi nous demandons à la Région d’assurer sa mission de service public, d’améliorer la communication et d’abandonner les reliques du passé que sont les voitures de 1re classe ».
Ludovic Assier, conseiller régional, a notamment précisé que « la Région n’aura la main sur les TET qu’en 2020 ».
Prochain conseil
Lundi 20 mars à 18 h 30 à l’Hôtel de Ville d’Alençon.