Depuis juillet 2014, les règles de circulation des animaux de compagnie dans l’espace Schengen ont été harmonisées. Chats, chiens, furets et autres rongeurs doivent être munis de deux indispensables : un passeport et une puce électronique.
►Le passeport européen, garant d’une vaccination à jour
Délivré par un vétérinaire, le passeport pour animal domestique se présente sous la forme d’un livret. Á l’intérieur, ses différentes vaccinations ainsi que son numéro d’identification. Il est le seul document officiel prouvant que l’animal n’est pas porteur du virus de la rage. Néanmoins, deux Etats membres de Schengen, Malte et la Suède, exigent également un traitement contre les tiques et l’échinococcose. Ce dernier doit, dans certains cas, avoir lieu dans les 24h à 48h précédant le départ.
►La puce électronique, pour être sûr de le retrouver
L’identification d’un animal par tatouage n’est plus valable dans les pays membres depuis juillet 2011. Seule une puce électronique implantée sous la peau par un vétérinaire permettra de rendre un animal perdu à son propriétaire. De même, l’entrée dans un pays de l’espace Schengen peut lui être refusée en cas d’absence de la puce. Á noter le cas particulier des chiens dits « dangereux ». Les pittbulls, dogues argentins ou bulldogs américains ne sont pas les bienvenus au Danemark. Dans tous les cas, renseignez-vous auprès de l’ambassade pour connaître une éventuelle réglementation particulière dans la région d’accueil.
►En Europe mais hors de l’espace Schengen
Le Royaume-Uni et l’Irlande appliquent toujours leurs propres règles en matière d’accueil des animaux de compagnie. Néanmoins, plus de quarantaine aujourd’hui. Outre le passeport et la puce électronique, le propriétaire doit fournir la preuve qu’un titrage d’anticorps antirabiques récent a été réalisé sur son animal. Un traitement antiparasitaire est également à prévoir. Comme au Danemark, les frontières sont fermées aux pittbuls et aux dogues argentins.
APEI-Actualités. M.B