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Beaucoup moins d’élèves mais autant de postes dans l’Orne

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François Lacan, directeur académique de l'Orne, Isabelle Foret-Simon, secrétaire générale, et Albert Cortes, inspecteur adjoint (de droite à gauche). -
François Lacan, directeur académique de l'Orne, Isabelle Foret-Simon, secrétaire générale, et Albert Cortes, inspecteur adjoint (de droite à gauche). -

« L’Orne connaît une érosion démographique importante. »

Face à ce constat, François Lacan, directeur académique de l’Orne (Dasen), s’estime « globalement satisfait » d’obtenir du ministère un poste supplémentaire dans l’enseignement du 1er degré (écoles maternelles et élémentaires).

500 élèves en moins

Le département de l’Orne en comptera 1 252 au total à la rentrée 2017. Pourtant, la direction académique prévoit une baisse de 502 élèves d’une année sur l’autre. Les écoles ornaises ne devraient donc compter plus que 20 045 écoliers à la rentrée prochaine.

« Au regard de cette situation, nous aurions pu imaginer perdre des postes mais au-delà de la situation démographique, le ministère prend en compte la fragilité de certains territoires, notamment ruraux, et les conditions sociales de certaines familles. »

Un poste dédié à l’autisme

Dans l’Orne, le directeur a également décidé d’ouvrir six classes, notamment une au sein du Regroupement pédagogique intercommunal (RPI) d’Écouves et de Saint-Gervais-du-Perron. Parmi ces ouvertures, un emploi sera dédié aux élèves atteints d’autisme. Il sera stabilisé sur une école, « probablement à Alençon ou Argentan », où les élèves présentant ce type de troubles seront regroupés.

Six ouvertures de classe dans l’Orne :
Une à Goulet, école primaire Jean de la Fontaine, une à Nécy, école primaire d’Application Montsort, une au Perche-en-Nocé (Préaux-du-Perche), une à Écouves/Saint-Gervais-du-Perron, une à La Coulonche/Monts d’Andaine, et un poste dédié à l’autisme (lieu à déterminer).

Dispositifs gouvernementaux

À ces six ouvertures de classe, il faut ajouter cinq postes pour le dispositif « plus de maîtres que de classes » voulu par le gouvernement et consistant à intégrer un deuxième professeur dans la classe pour intervenir auprès des élèves qui en ont le plus besoin. « Il ne s’agit pas d’un soutien », souligne François Lacan, « mais d’une véritable co-intervention très appréciée des équipes. » Avec ces cinq renforts supplémentaires, l’Orne comptera au total 22,5 postes de ce type.

Enfin, aux dix postes déjà disponibles pour le dispositif « accueil des élèves de moins de 3 ans », le directeur académique pourra compter sur trois nouveaux renforts à la rentrée 2017.

En revanche, 20 classes du département seront fermées à la rentrée prochaine. « Le secteur du Perche est le plus touché », indique François Lacan.

Une fermeture de classe à Carrouges

Dans le secteur d’Alençon, la commune de Carrouges est la seule qui se voit amputée d’un poste au sein de son école primaire. Malgré ses 20 fermetures, le solde n’est pas pour autant négatif puisque des postes spécifiques (accompagnement aux situations de handicap, gens du voyage, culture, brigade, RASED…) comblent l’écart.

20 fermetures de classe dans l’Orne :
Argentan (Prévert/Maupassant), Aube, Banvou, Bazoches-au-Houlmes, Bazoches-sur-Hoëne, Briouze, Carrouges, Ceton, Domfront-en-Poiraie, Flers, La Ferté-en-Houche, La Ferté-Macé, La Selle-la-Forge, Mauves-sur-Huisne, Saint-Germain-de-la-Coudre, Saint-Hilaire-le-Châtel, Saint-Maurice-les-Charencey, Bourg-Saint-Léonard/ Exmes/ Silly-en-Gouffern/ Urou-et-Crennes, Saint-Sulpice-sur-Risle/ Saint-Martin-d’Écublei/ Saint-Symphorien-des-Bruyères, Berjou/ Sainte-Honorine-la-Chardonne.

En revanche, aucune fermeture d’école n’est pour l’heure à prévoir pour l’année 2017-2018, contrairement à la rentrée 2016 qui s’est notamment faite sans l’école Jacques Prévert d’Alençon.

Une incertitude cependant près de L’Aigle. L’inspection académique de l’Orne envisagerait une fermeture de l’école de Saint-Maurice-lès-Charencey (21 élèves) et un transfert vers celle de Randonnai, « flambant neuve », qui fait partie du même RPI. Après la suppression d’un poste dans l’école menacée, François Lacan va « suggérer » sa fermeture aux communes concernées.


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