Les premières esquisses du projet d’aménagement des espaces publics du cœur de ville d’Alençon ont été présentées à la Halle aux Toiles, hier, mercredi 1er février, par l’architecte chargée de l’étude.
Elles ont été établies à la suite “d’un an de réunions de concertation, de rencontres avec les riverains et les commerçants. On est parti avec une page blanche que l’on a rempli en écoutant leurs avis et leurs souhaits. Mais les choses ne sont pas figées. C’est l’objet de cette nouvelle réunion de concertation : le faire évoluer, l’enrichir à partir de nos échanges”, a rappelé Emmanuel Darcissac, le maire-adjoint chargé de l’économie et de la démocratie participative, alors que des voix contestataires se faisaient entendre dans l’assistance notamment au sujet de l’aménagement du bas de la rue Saint-Blaise.
Le projet prévoit en effet un élargissement du trottoir du côté du Grand-Cerf “pour permettre la plantation d’arbres” et une nouvelle organisation des parkings : d’épi, ils passeraient en longitudinale. “Ce qui a pour conséquence de supprimer quelques places”. Une phrase qui a déclenché la colère de certains commerçants présents. “Les gens ne viennent que là où il y a du parking. Il faut en rajouter et non en supprimer”, a insisté Michel Desjouis, le patron de l’ensemble immobilier La Re-Le Grand Cerf qui devrait prochainement accueillir un hôtel.
Un échange entre pro-cycle et marche à pied et pro-voiture s’est alors instauré dans la salle.
D’autres commerçants se sont intéressés au calendrier des travaux et à leur phasage. D’autres personnes de l’assemblée au matériau utilisé “pour ne pas que le sol soit glissant”. Et d’autres encore “au périmètre trop restreint” du projet de réaménagement.
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Le projet de réaménagement des espaces publics du Cœur de ville porte sur les rues aux Sieurs, la Grande-rue dans sa partie comprise entre la place La Magdeleine et la rue Saint-Blaise, le bas de la rue Saint-Blaise (entre la rue des Marcheries et le cours Clemenceau) et la place de La Madgeleine.
L’architecte a notamment travaillé sur le revêtement (en gré et en granit), sur l’éclairage, sur la végétalisation “modeste car la densité et la minéralité d’Alençon en font son caractère” et le mobilier urbain (davantage de bancs pour s’asseoir en centre-ville, de corbeilles et d’anneaux à vélos).
Ce projet est porté par la Société Publique Locale d’Alençon pour un coût de 3.6 M€.
Davantage d’informations dans l’Orne-Hebdo de mardi 7 février 2017.