Marc Paris coule des jours heureux en Vendée, avec l’équipe du Poiré-sur-Vie (DH). Samedi 7 janvier, il a inscrit le troisième but de son équipe, et son troisième personnel en Coupe de France cette année, face à Viry-Châtillon (CFA), permettant ainsi à son équipe, petit poucet de la compétition, de se qualifier pour les 16es de finale.
« La Coupe de France a une saveur particulière pour moi. »
Le Poiré Sur Vie vs Viry Chatillon (3-1… par Flash-Score
Mardi 31 janvier, il affrontera le RC Strasbourg, club de Ligue 2.
Cinq 32es de finale
Atteindre un tel niveau est une première dans la carrière de l’ancien attaquant de l’US Alençon, formé à l’AS Courteille. Il a pourtant des jolis précédents en la matière. Marc Paris a en effet atteint les 32es de finale à cinq reprises : trois fois avec son club actuel, et deux fois avec Alençon, sa ville d’origine, son club de cœur.
C’est d’ailleurs avec l’USA que Marc Paris, issu de la génération de Christophe Juin, Tony Hiaumet ou encore Trésor Luntala, conserve l’un de ses meilleurs souvenirs. C’était en Coupe de France, bien sûr, lors de la réception du FC Lorient (2-2, tab : 2-3), en 2009.
« Moment magique » à Alençon
Malgré la cruelle défaite aux tirs au but, Marc Paris se souvient de ce « moment magique, inoubliable », où il a inscrit le but égalisateur, à la 82e minute. « Les tribunes étaient pleines, il y avait une grosse ambiance. Nous formions vraiment une grande famille. »
Parti au Poiré-sur-Vie l’année suivante pour « tenter de vivre du football », l’Ornais garde également en tête « l’épopée en DH » à l’issue de laquelle l’USA a retrouvé la CFA 2. Sourire aux lèvres, il se remémore :
« J’ai rarement connu un groupe aussi soudé que cette année-là. »
Depuis, l’attaquant a connu une montée en National avec l’équipe vendéenne, « le plus beau souvenir et la plus belle saison de ma carrière. » Conscient que l’occasion de faire un parcours similaire en Coupe risque de ne plus se représenter, « même si je suis en forme pour mon âge, que je continue de marquer et de faire marquer », le cousin des frères El Hamdaoui, est « surmotivé pour le match contre Strasbourg. »

Une motivation qu’il essaie, fort de son expérience, de transmettre aux jeunes du club. « Je leur dis que tout est possible. »
« Dans ma carrière, j’ai connu des éliminations face à de grosses équipes, mais j’ai aussi vu que, nous, les petits, sommes capables de rivaliser. »
Il prédit un avenir radieux à l’USA
Même loin de son Orne natale, Marc Paris continue de suivre consciencieusement l’actualité de l’US Alençon. Il prédit même que :
« Vu l’effectif, avec les recrues et l’expérience des joueurs, je pense qu’Alençon montera au niveau supérieur. »
Un retour au club est-il possible ? « J’en rêverais mais malheureusement ce n’est pas possible. Ma vie professionnelle et familiale est désormais en Vendée. » Mais Marc Paris ne manque pas d’idées : « Si je gagne au loto, je reviendrais m’installer à Alençon et j’achèterais les clubs de l’US Alençon et de l’AS Courteille ! », fantasme celui qui se verrait plutôt endosser un rôle d’entraîneur-adjoint.