“Quelques jours de congés bienvenus en cette fin d’année. Je dois transiter par Paris pour me rendre à l’aéroport d’Orly.
Le vendredi 30 décembre 2016, après mon travail, je passe à la gare d’Alençon et je retire mon billet de train.
Jusque-là, tout va bien !
Le samedi 31 décembre, je me lève de bonne heure pour prendre le train de 6 h 40 à Alençon, direction Paris via Surdon.
Pas de train à Alençon, c’est un car qui me transporte ainsi que les autres voyageurs jusqu’à Surdon. IL fait un froid glacial ce 31 décembre, mais la nature est rendue magnifique par les brouillards givrants.
Jusque-là, ça roule !
À Surdon, le train de 7 h 25 en provenance de Granville entre en gare.
Certains passagers se dirigent vers un wagon, moi vers la voiture 14 qui m’a été attribuée.
Et là, ça coince !
La porte du wagon refuse obstinément de s’ouvrir.
Est-ce dû à la météo glaciale ?
J’insiste mais sans succès.
Aucun contrôleur sur le quai.
Pas une âme qui vive.
J’aperçois le contrôleur à l’intérieur du train, discutant avec des passagers.
Le temps que je me dirige en courant, vers une autre voiture, le train repart… sans moi.
Le train ne sera resté en gare que 20 secondes maximum.
Je reste sur le quai !
Pantois !
Heureusement, c’est mon jour de chance car un agent SNCF se trouve derrière le guichet de la gare de Surdon.
Il m’indique que le prochain train pour Paris passera dans deux heures.
Deux heures à attendre dans la gare glacée de Surdon, cette perspective ne me contient pas vraiment ! D’autant plus que j’ai un avion à prendre !
Le guichetier me propose alors de reprendre un train pour Le Mans où je pourrai rattraper un TGV pour Paris.
Coût de l’opération : environ 70 €, qui s’ajoutent bien sûr au montant du billet initial.
Pas de remboursement possible !
Je refuse de payer cette somme.
Quelques négociations plus tard, j’ai droit à une ristourne et me trouve en possession d’un billet Surdon-Le Mans-Paris pour 56,10 €.
À 8 h 18, me voilà donc enfin dans un train.
Je repasse par Alençon et me dirige enfin normalement vers Paris.
Épuisé mais soulagé !
J’ai perdu deux heures de temps.
Quant à la gare de Surdon, elle illustre à mon avis parfaitement l’expression « Prendre le train en marche ». Faut-il désormais avoir un titre olympique de course à pied pour avoir une chance d’attraper un train à Surdon ?”.