« Créer une nouvelle porte d’entrée de la ville en répondant mieux aux attentes des usagers et en optimisant des plurimodalités indispensables ». Tels sont les objectifs du réaménagement du parvis de la gare SNCF.
En d’autres termes, les travaux veilleront à « favoriser la mobilité de la population urbaine », à « fluidifier l’espace piéton pour en faire un espace pacifié », à « apaiser la circulation », à « favoriser les activités autour de ce nouvel espace » en permettant « un accès facile à la gare ». Et cela, « tout en conservant la capacité de stationnement ».
L’espace sera très végétalisé et la circulation ne sera plus possible devant l’entrée de la gare. « Ni les voitures, ni les cars et bus, ni les taxis ne rentreront plus dans cet espace », a annoncé l’architecte-paysagiste, auteur de l’avant-projet. Des aménagements spécifiques sont prévus pour ces moyens de transport.
106 places de parking contre 87 actuelles
Six quais seront créés pour les transports inter-urbains en lieu et place de l’actuel parking longue durée. Deux autres quais seront construits rue Dufresne pour les transports urbains. Un espace stationnement sera réservé pour les motos et les vélos.
Quant aux voitures, elles disposeront de 106 places contre 87 à ce jour. « Une étude menée en parallèle sur le stationnement a montré que l’offre actuelle sur le quartier de la gare ne nécessitait pas un renforcement significatif et que la construction d’un parking en silos ne s’imposait pas », a détaillé Ahamada Dibo, le maire-adjoint chargé de l’urbanisme. « Le maître d’œuvre a alors recherché les solutions d’optimisation et a proposé de recomposer l’ensemble du stationnement du secteur comprenant le pôle gare et le parking du supermarché Carrefour. Des négociations ont été engagées avec Carrefour sur ces bases ».
L’enveloppe globale destinée à ces travaux d’aménagement du pôle multimodal est fixée à 3 M€ HT. Le plan de financement est ainsi envisagé : 250 000 € de subventions européennes (Feder-ITI), 250 000 € du Conseil départemental, 200 000 € de l’État (FNADT), 1 500 000 € du Conseil régional de Normandie, 800 000 € de la Ville d’Alençon.
