Un jeune Alençonnais d’adoption, tué en mars 1915 au front, et dont l’itinéraire a été évoqué dans l’OH du 29 novembre.
Une cérémonie mémorielle s’est déroulée au lycée Alain, vendredi 2 décembre 2016. Car Violant était élève au lycée d’Alençon, ancêtre du lycée Alain… où se trouve un monument aux Morts méconnu, listant les anciens élèves morts pour la France : près de 90 en 14-18 et vingt-trois en 39-45. Une liste qui comprend des noms ayant pignon sur rue à Alençon : Aveline, Tirouflet, Lhôtellier, Florès, Hauteclocque… et Violant qui porte le nom de la rue où il habitait.
« J’ai été frappé par la hauteur de vue de ce jeune homme », dira Thierry Mathieu, proviseur du lycée Alain : orphelin de mère, « issu d’une famille aisée, il avait rédigé son testament et tout donné aux pauvres ».
Violant, c’était la bravoure et l’humanisme. Et une tête : il avait commencé à écrire de poésies et se destinait au Conseil d’État.
Il méritait un hommage et il faut saluer l’initiative du Souvenir français et de son nouveau responsable, Georges Géronde, qui a réveillé le comité alençonnais qui s’assoupissait.
Un comité qui a offert une photo de classe à Th. Mathieu : on y voit C. Violant et cinq camarades, avec un professeur. Six élèves seulement dans une classe, entre 1904 et 1909…
Une photo remise conjointement par G. Géronde et Alain Besnard-Bernadac, neveu d’Henri Besnard, auteur d’un dessin sur C. Violant, reproduit dans notre édition du 29 novembre 2016.