Ils espéraient une sortie de crise à l’issue de l’entretien programmé avec le directeur du centre hospitalier d’Alençon, lundi 21 novembre. Mais le personnel du Smur – Service mobile d’urgence et de réanimation – reste finalement mobilisé et entame sa onzième semaine de grève.
« La rencontre avec le directeur de l’hôpital a bien eu lieu, lundi 21 novembre. Les partenaires sociaux étaient présents et, pendant deux heures, nous avons défini un protocole d’accord pour une sortie de crise », informe Jean-Marc Chompton, cadre technique chargé de la gestion des ambulances du Smur.
Cette entrevue devait donner lieu à un document écrit. Il a été fourni par le directeur, jeudi 24 novembre. Mais n’a pas fait consensus : « Il est très évasif et ne fait référence à rien. Les conclusions de la commission pluridisciplinaire créée pendant la crise ne sont pas prises en compte. Après 65 jours de grève, ce n’est pas acceptable », poursuit l’ambulancier. « Nous avons réécrit le document avec nos propositions, nos corrections ». La version amendée a été envoyée à la direction vendredi 25 novembre.
Parallèlement, cinq médecins urgentistes – dont Julien Trotel, directeur médical du Samu-Smur, et Aurore Destré, chef du service des urgences du CHIC – avaient menacé de poser leur démission vendredi 25 novembre. Ils ne sont, pour l’heure, pas passés à l’acte et seront reçus par la direction mardi 29 novembre.