Lorsqu’il dévoile pour la première fois en public son tout premier album, samedi 5 novembre 2016, à l’auditorium de Dampierre-en-Burly dans le Loiret, l’artiste d’Alençon Joah, vit tout simplement un rêve éveillé. Devant des fans qui avaient, pour certains fait plusieurs heures de route, il a présenté le fruit de plusieurs années de travail, de doutes, d’expérimentations. Le résultat : Un aller pour deux, un album regroupant treize titres arrangées par la société 3N3B qui ont fait en sorte de proposer la première écoute dans un cadre exceptionnel.
Un incroyable duo avec Mani Hoffman

Voilà trente-sept ans que Jonathan Le Roch pense musique, vit musique, rêve musique. Il s’est essayé aux influences anglo-saxonnes, à la pop-folk avant de donner davantage dans des rythmiques électro influençant cet album avec brio mais sans renier pour autant ses premières amours.
Au fil des treize titres qui captent l’auditeur dès le début, la balade se fait de plus en plus intimiste. Dans une composition millimétrée déboule un “omni”, un objet musical non identifié. Un duo avec la star Mani Hoffman (The Supermen lovers, Bang Bang) qui arrive pile au septième morceau, le chiffre préféré de l’artiste installé aux Etats-Unis. Hey John est l’adoubement de cet artiste que Joah a rencontré il y a cinq ans à La Luciole et dont il avait assuré la première partie. En janvier prochain, Joah ira d’ailleurs lui rendre visite dans sa villégiature de Miami, où il aura l’occasion de se nourrir davantage encore des influences de cette capitale planétaire des nouvelles tendances musicales.
Cette rencontre a été incroyable pour Joah mais aussi Mani, une sorte de coup de foudre musical réciproque” relève Line Briard, sa manager. “Depuis cette date ils se sont vus aussi souvent qu’il était possible, on a ressenti chez lui une sincère bienveillance, il a l’impression que Jonathan a cette flamme qui le dévore ! Ses conseils ont été précieux, son expertise aussi et au final ce duo est très puissant, c’est sûrement la chanson qui lui ressemble le plus”.
Le déclic du crowfunding
La gestation de cet album a été assez longue et le véritable déclencheur en a été le financement participatif. Un réel déclic qui a permit de se rendre compte de l’attente du public déjà et de la nécessité d’avancer sur un projet déjà bien entamé. Alors l’artiste – très bien entouré d’une “team” efficace au premier rang de laquelle on trouve Elodie Baré de The Linking girl, Line Briard de StarTech 61 ou encore Mathias Le Dauphin de FL Music – a redoublé d’efforts pour sortir son bébé à l’automne.
Un album où il parsème avec plaisir de petits cailloux, évoque ses rêves, ses regrets, des souffrances aussi. Il se dévoile et entraîne les auditeurs dans son univers où les fondamentaux ne sont jamais très loin. On le sent passionné par la nature ce qui se traduit aussi dans des clips enlevés.
Mani, mon grand-frère !

Les “galettes” sont désormais pressées et vont être envoyées dans les maisons de disques en vue d’un contrat. Une nouvelle grosse étape pour l’artiste ornais mais qui peut être confiant au regard de la qualité de son album où se nichent de potentielles pépites que l’on retrouvera sur les radios.
En attendant, Jonathan ne boude pas son plaisir mais pour autant n’est pas du genre à se mettre en avant : “J’ai de bons espoirs, déjà des pistes pour une maison de disque donc ça se présente plutôt bien. L’album est terminé, je suis franchement heureux d’avoir notamment fait ce duo avec Mani Hoffman, c’est devenu mon grand-frère ! J’avais fait sa première partie à La Luciole et il m’a donné un beau coup de pouce. J’irai le voir en janvier et pourquoi pas d’autres featuring avec lui dans un second album ?”
Et avant la sortie dans une maison de disque, Un aller pour deux devrait être présenté en exclu au public alençonnais dans les semaines à venir !