À ce jour, quel bilan global dressez-vous, en termes de fréquentation ?
« L’Orne s’en tire plutôt bien. Les nouvelles courses (Cerisé, Goulet, Mahéru) compensent les diminutions ».
La qualité des organisations est-elle bonne ?
« Oui, même s’il y a toujours des choses à améliorer ».
Un exemple ?
« La circulation de voitures sur le circuit, fût-ce dans le sens de la course. Au semi d’Argentan, l’épreuve la plus longue dans l’Orne, il n’y en a pas. Cela devrait donc être possible ailleurs ».
La sécurisation, nouveauté 2016…
« Elle engendre des contraintes. Mais si elle entraîne la fermeture des routes, c’est bien. Pour l’interdiction de transport des sacs, il faudrait trouver une solution car il est parfois bon de trouver un vêtement sur la ligne d’arrivée ».
Les certificats médicaux falsifiés, ça existe ?
« Environ 1 à 2 % de certificats clairement falsifiés et donc repérables. Si c’est visible, la responsabilité de l’organisation peut être recherchée ».
Quelle est la réglementation ?
« Au moins jusqu’au 1er juillet 2017, il faudra un certificat datant d’au plus un an avant la compétition. Après, la règle annoncée des trois ans vaudra seulement pour les licenciés ».
L’âge des pelotons ?
« Dès que le parcours est long et/ou difficile, il n’y a pas beaucoup de renouvellement (même si les objets connectés encouragent la pratique pour voir le tracé, le nombre de calories, etc). Je pense que l’on s’oriente vers un développement des salles de sport ».
La part des femmes ?
« Elle augmente petit à petit. Elles sont d’ailleurs majoritaires sur les 5 ou 6 km ».
Le dopage ?
« Rien ne me permet de penser qu’il n’y en a pas. Et puis des labos fabriquent : ils doivent vendre ».
Y a-t-il eu des contrôles cette année ?
« Depuis les Galopades 2015, rien… avant le semi marathon d’Argentan, samedi 2 octobre, où 15 coureurs ont été contrôlés.
Les coureurs qui courent sans dossard ?
« Des profiteurs. Souvent, ce ne sont pas des gens sans moyens. C’est par snobisme ou parce qu’ils ne se sont pas inscrits dans les délais ».
Les coureurs qui plient leur dossard pour cacher un sponsor ?
« Sur Alençon-Médavy, ils seraient disqualifiés. Les organisateurs sont trop tolérants ».
