Soirée de dingue, vendredi, face à Mondeville. Les joueuses de l’UBCUA ont été jusqu’au bout d’elles-mêmes, parvenant à décrocher un succès après deux prolongations, mal embarqué au vu du temps réglementaire.
Si les Noires, qui jouaient en blanc vendredi, ont eu la confirmation que la saison allait être longue et difficile, avec des adversaires accrocheurs (même si Mondeville a souffert d’un grand manque d’adresse), elles ont également montré qu’elles disposaient de ressources physiques et mentales intéressantes en vue d’accrocher leur objectif de haut de tableau.
« On a fait des conneries »
Contre Mondeville, ce qui leur a manqué, plus que l’adresse, c’est la propension à prendre les tirs au bon moment. La solide défense calvadosienne, aux grands gabarits recroquevillés en zone et pénibles sur les rebonds, n’a pas aidé non plus.
« On doit gagner ce match dans le temps réglementaire, on a fait des conneries », confirmait le coach alençonnais à l’issue du match. Des sautes de concentration, des pertes de balle qui ont permis à Mondeville de mener pendant les trois quarts du temps réglementaire, sans jamais toutefois parvenir à s’offrir un matelas de plus de cinq points d’avance.
Si les entrées de Mariya Radoycheva et de Margot Malabry ont été remarquées, la patronne de Louvrier, vendredi, c’était Clarisse Mpaka. C’est elle qui accroche, sur la ligne des lancers francs, la deuxième prolongation. Avant de marquer huit points supplémentaires lors du dernier acte.
« J’aime bien ce genre de soirées », souriait Clarisse Mpaka à la fin du match. « On est resté concentré. Ce n’était pas facile de se remobiliser en prolongations. C’est une bonne victoire. C’est important de gagner à domicile. En prolongations, j’ai pris mes responsabilités, il a fallu se faire confiance, ne pas avoir peur de jouer, de mettre des lancers francs. »