►Du nouveau pour les ostéopathes
Les ostéopathes font désormais partie des professions médicales soumises au secret professionnel selon un décret paru le 20 juillet au Journal Officiel. Cette mesure, incluse dans la loi santé, permet d’échanger des informations avec d’autres praticiens. Dans un communiqué, le syndicat français des ostéopathes se félicite de “l’aboutissement d’un long travail de sensibilisation” et “[d']une avancée majeure dans l’amélioration de la prise en charge des patients” qui permet d’assurer “un suivi sécurisé et de qualité”.
►La dépression se retrouve dans les gènes
La dépression serait véritablement enfouie au fond de nous. Les chercheurs du Massachusetts General Hospital (Etats-Unis) ont mis en évidence 17 variations génétiques liées à la maladie. Les tests ont examiné plus de 300 000 échantillons européens. Les ADN des donneurs sans antécédent ont été comparés à ceux qui déclaraient avoir souffert de dépression. Parmi les régions génomiques présentant des variations, une se trouve dans le cerveau et une autre dans un gène impliqué dans le développement de l’épilepsie et du retard mental. En résumé, certaines personnes seraient prédisposées à souffrir de dépression. Une maladie qui aurait la même source que d’autres troubles psychiatriques.
►Il faut souffrir pour être belle, mais à quel point ?
Dans un récent rapport, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) met en garde contre la pose des faux ongles. L’agence prévient que les prothèses en résine auto-durcisseuse ou en gel durcissant sous UV peuvent être à l’origine de mycoses, de psoriasis, d’inflammations ou encore d’allergies. Pour l’ANSM, la pose doit être assurée par “les esthéticiennes ou les personnes titulaires d’un certificat de qualification professionnelle de styliste ongulaire”. Cette information vise notamment les jeunes adeptes du “do it yourself” qui suivent les nombreux tutoriels en ligne sur internet. L’agence précise qu’il faut attendre au minimum 16 ans et une maturité complète de l’ongle pour y avoir recours.
►Que faire du fil dentaire ?
Si seulement 11 % des Français l’utilisent, une enquête de l’Associated Press pointe du doigt le fil dentaire jugé inefficace. Dans cet article publié début août, l’agence constate qu’il n’existe aucune preuve scientifique prouvant l’utilité du fil. Elle s’est penchée sur 25 études comparant l’expérience des utilisateurs de brosse à dents seule et ceux qui combinent les méthodes. Résultat, les bénéfices sont infimes. L’Associated Press a confronté ses observations à l’avis du président de l’American academy of periodontology (AAP) qui confirme cette absence de preuves. Il appelle les fumeurs et diabétiques à ne pas renoncer à leurs habitudes.
APEI-Actualités. Johanna Amselem