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Pokémon Go s’empare de la ville

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Manon, Kyrian et Julien, trois des nombreux chasseurs de Pokémon alençonnais.
Manon, Kyrian et Julien, trois des nombreux chasseurs alençonnais de Pokémon.

La chasse est ouverte ! Il est 21 h ce soir-là, rue de la Demi-Lune à Alençon. Une vingtaine de jeunes, tous armés de leur téléphone portable, commencent leur traque. Pour certains, elle durera jusque tard dans la nuit.

Leurs cibles ? Un Bulbizarre, un Salamèche, un Rattatac ou encore un Pikachu… Grâce à l’application pour smartphone développée par l’entreprise Niantic, Julien, Kyrian, Manon et les autres peuvent se glisser dans la peau de Sacha, dresseur de Pokémon et héros du dessin animé éponyme qui a fait un carton dans les années 1990.

Quand réel et virtuel se confonde

Selon Julien, 25 ans, lui-même baigné dans la Pokémania dès la sortie du dessin animé en 1995, et du premier jeu vidéo en 1999 en Europe :

« Les joueurs de Pokémon Go d’aujourd’hui sont surtout ceux qui étaient fans du dessin animé plus jeunes »

L’application pour smartphone, arrivée officiellement en France le 24 juillet dernier, il l’attendait avec impatience.

L’application a su répondre aux attentes. Grâce à la réalité augmentée, une technologie qui fait apparaître sur écran des éléments virtuels dans le monde réel, les joueurs peuvent traquer les Pokémon en se promenant dans la rue.

Si l'on trouve un Pokémon dans la rue, il apparaît sur l'écran du téléphone. Pour le capturer, il faut lui envoyer une "Pokéball" dessus.
Si l'on trouve un Pokémon dans la rue, il apparaît sur l'écran du téléphone. Pour le capturer, il faut lui envoyer une "Pokéball" dessus.

Les “geeks” prennent l’air

« L’objectif est d’attraper le plus de Pokémon et de les faire évoluer », tente d’expliquer Kyrian, Alençonnais passionné de jeux vidéos en tout genre mais qui a mis de côté sa console pour son téléphone portable cet été. « Au lieu de se déplacer dans un monde virtuel, on doit se servir de la géolocalisation et de l’appareil photo du téléphone pour jouer » en prenant le monde réel pour décor.

Une manière de faire sortir de chez eux les « gamers », habitués à rester devant leur ordinateur ou leur console de jeu. Entre les Pokéstops, « qui servent à collecter des objets virtuels », et les arènes, « où l’on affronte les Pokémons d’autres joueurs », les dresseurs avalent les kilomètres comme ils enchaîneraient les parties sur l’écran du téléviseur.

« Pour faire éclore un œuf, il faut parfois parcourir 10 kilomètres. Il m’est arrivé de jouer de 21h jusqu’à 4h du matin. »

Quels sont les atouts du jeu? Qui sont les joueurs? Pourquoi un tel engouement?

Découvrez la suite de cet article dans l’Orne Hebdo du mardi 23 août 2016.


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