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Patron mais aussi gendarme de terrain

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Depuis le lundi 1er août, ce Poitevin dirige la Gendarmerie de l’Orne après avoir exercé des fonctions en milieux très variés : métropole lyonnaise, Corse, montagne alpine…
Depuis le lundi 1er août, ce Poitevin dirige la Gendarmerie de l’Orne après avoir exercé des fonctions en milieux très variés : métropole lyonnaise, Corse, montagne alpine…

Qui est-il ?

Un homme originaire de Poitiers, âgé de 47 ans, marié, père de trois enfants.

Après des études de Droit et de Commerce, il a effectué son service militaire. Et là il s’est dit « pourquoi pas devenir gendarme ? ».

Ce qui lui plaisait dans ce métier ?

« Les gendarmes sont des militaires ouverts sur l’extérieur, en contact direct avec la population ».

Dès lors, il passe le concours d’entrée à l’école d’officiers de gendarmerie en 1997. Il découvre le métier à Lyon avant de diriger un escadron de Sécurité routière en Corse, puis d’être en poste à Albertville. Ensuite, il intègre la Direction générale de la Gendarmerie à Paris où il s’occupe des relations avec la presse. Il n’y reste qu’un an, réussit le concours d’entrée à l’École de Guerre, afin d’accéder à des responsabilités supérieures.

Il est alors nommé n° 2 de la gendarmerie du Gard, avant d’être nommé n° 1 de la gendarmerie de l’Orne.

Qu’est-ce qu’un bon gendarme ?

« Un acteur de proximité, en contact avec la population, et qui s’adapte régulièrement car, de l’enquête criminelle à la sécurité routière, les missions sont variées”.

Le bon côté du métier ?

« Ce n’est jamais la monotonie. On peut évoluer”.

Le mauvais côté ?

« C’est un métier parfois très difficile. Il faut conserver son sang-froid. On est au contact des difficultés de la société. Il faut annoncer les décès aux familles… ».

Un événement professionnel qui l’a marqué ?

« Il y en a beaucoup. En mai 2003, j’ai vu 28 morts dans un accident de bus à Lyon. J’ai aussi vu un enfant de trois ans noyé lors d’inondations dans le Gard ».

Que dit-il à un jeune intéressé par le métier ?

« Dès l’âge de 17 ans, on peut accéder à la réserve opérationnelle, pour voir comment ça fonctionne ».

L’Orne ?

« Je découvre ».

Son image ?

« Le cheval ».

La problématique ?

« La sécurité routière avec un nombre de tués en forte fausse, et le contexte actuel qui nécessite de la vigilance même si le département n’est pas très criminogène ».

La Gendarmerie de l’Orne ?

« 450 militaires et 190 réservistes inscrits (il pourrait y en avoir 240) ».

Qui sont ces réservistes ?

« Des personnes qui veulent consacrer 10, 20 ou 90 jours à exercer des missions, rémunérées ».

Le rôle d’un patron de gendarmerie ?

« Un chef d’orchestre, qui coordonne ».

Cela laisse du temps pour être sur le terrain ?

« C’est le challenge. Le terrain m’intéresse pour capter l’ambiance ».

JMF


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