Vendredi 29 juillet devant l’hôtel de ville, se tenait l’arrivée d’une drôle de course : « La France en courant ».
Née du pari fou d’André Sourdon, boulanger dans l’Eure, cette aventure sportive suit les traces du Tour de France cycliste dans le but de promouvoir l’artisanat.
Depuis l’obtention de son label en 1992, « la course se déroule sous forme de relais par équipe de 8 coureurs » explique l’organisateur : « cette année, sept équipes se sont inscrites pour parcourir la France à travers différentes étapes de plus ou moins 200 km (soit environ 25 km par relayeur) ».
Le village d’arrivée s’était donc installé place du Général de Gaulle pour accueillir les coureurs, mais aussi les associations ainsi que les artisans souhaitant mettre en avant leurs produits. Chaque jour d’étape, les équipes de relayeurs se lèvent donc à deux ou trois heures pour arriver en fin d’après-midi au village, cette aventure humaine condamne alors les sportifs à la philosophie parfois individuelle à s’entendre et à avancer dans un but commun.
Ce tour est aussi l’occasion pour « les artisans de mettre en avant leurs produits », l’ancien boulanger lui-même essaie à travers chacune des étapes de « faire ressortir une image dynamique de sa profession ».
Lors des premières éditions, l’organisation se souvient de la course comme d’un événement « folklore » puis, au fil des années, les défauts ont été gommés et l’événement ne cesse de prendre de l’ampleur.
André Sourdon se réjouit :
« Nous n’avons pas beaucoup de moyens mais nous sommes remplis de bonne volonté et depuis près de 20 ans, nous bénéficions aussi du soutien de la Fédération Française d’Athlétisme »
L’épreuve s’achevait le lendemain, à Bernay, comme chaque année.
Antoine Lefebvre