“La nouvelle est tombée lors du conseil d’école du 10 novembre. La représentante de la mairie nous a annoncé que l’école était menacée de fermeture”. Depuis, les parents d’élèves de l’école Jacques Prévert, dans le quartier de La Croix-Mercier, tentent de faire circuler l’information et de se mobiliser pour empêcher cela. Une rencontre entre eux était organisée à cette fin ce mardi soir, salle Jacques Prévert.
“En 2008, quand ma fille est arrivée, l’école comptait huit classes”, a lancé une maman lors de cette réunion.
En 2015, elle n’en compe plus que trois : une maternelle de quatre niveaux (TPS, PS, MS, GS), une classe de CP-CE1 et une classe à triple niveau CE2-CM1-CM2.
Une des parents d’élèves du conseil d’école note que la rupture a eu lieu en 2010. “Quand ils ont fermé une classe. Le triple niveau en élémentaire et les quatre niveaux en primaire ont effrayé des parents, qui sont partis de l’école”. Résultat : l’école Jacques Prévert voit ses effectifs chuter chaque année. De 83 en 2010, elle compte aujourd’hui 50 élèves.
Pas une raison suffisante pour fermer, selon ceux qui ont encore leurs enfants dans cette école. “Comment vont faire les gens qui n’ont pas le permis, ni de voiture ?”, s’inquiète une dame. “Le directeur de cabinet du maire, que nous avons rencontré la semaine dernière ne nous certifie pas la fermeture mais évoque déjà l’accompagnement des parents au cas où.”
“Toutes les autres écoles travaillent dans de bonnes conditions. Ici, il faut se battre pour obtenir des choses : comme le changement de salle d’un vidéo projecteur ou des stores aux fenêtres dans une classe. Il y en a marre ! Il faut se battre et se mobiliser !”, annonce une maman.
Un conseil d’école extraordinaire se tiendra lundi prochain “avec des représentants de l’Education Nationale, de la Ville et les enseignants”, font savoir les parents d’élèves du conseil d’école. “Faites nous remonter toutes vos questions de parents. Elles sont légitimes. Nous les poserons lors de ce conseil extraordinaire”.
En attendant une pétition circule sous l’intitulé “Les oubliés d’Alençon”.
A suivre donc.
