« La France est encore une fois durement touchée dans ce qu’elle est, dans son amour de la liberté, célébrée le 14 juillet, et dans son désir de vivre, incarné par l’aspiration à être ensemble pour faire la fête. Le soleil pleut et l’été pleure ». Par ces quelques mots, le procureur de la République d’Alençon a rendu hommage aux victimes de l’attentat de Nice, lundi 18 juillet à midi, au sein du Tribunal de grande instance. « Cette haine aveugle est venue faucher de nombreuses vies et broyer des corps », a poursuivi François Coudert, avant de mentionner les prénoms et âges des dix enfants victimes de ce « lâche attentat ».
Magistrats et avocats ont ensuite observé une minute de silence. Tout comme une soixantaine de personnes, rassemblée sur le parvis de l’hôtel de Ville d’Alençon, place Foch.
