Clik here to view.
Premier enseignement : la perspective de voir la rue Pierre de Coubertin désengorgée de sa circulation et de ses stationnements parfois anarchiques ne déplaît pas aux habitants.
Au contraire, tous en ont assez de voir leur artère envahie les jours de match. Parfois, des véhicules bloquent leur sortie de garage. Des automobilistes ont aussi le pied lourd et c’est la sécurité des piétons, notamment des enfants de l’école de foot les mercredis qui est en jeu.
La nouvelle entrée appréciée
Lors de la réunion publique, qui s’est tenue mercredi 22 juin dans le club house du stade Jacques Fould, les intervenants de la municipalité ont insisté sur ce point. Les futurs travaux de réaménagement du stade doivent permettre de « réorganiser les flux de circulation » en dissociant l’entrée réservée au public et celle des services techniques (voir L’Orne Hebdo du mardi 21 juin).
La création d’un parking de 50 places sur un terrain appartenant à la mairie, à droite de l’entrée actuelle, doit permettre de dégager la rue longeant le stade.
L’accès à ce parcage, qu’il sera possible d’étendre sur une partie non bitumée en cas de grosse affluence se fera via l’avenue Quakenbrück.
En face du stade, la rue devra permettre aux piétons et aux cyclistes de circuler en sécurité. Une entrée leur sera réservée pour accéder à la billetterie près du parking. Un participant s’interroge :
« Qu’est ce qui nous assure que les spectateurs iront effectivement se garer sur le parking et non pas dans la rue pour rejoindre l’entrée piétonne ? »
Réponse de la mairie : les forces de l’ordre ne manqueront pas de distribuer des « prunes » aux conducteurs mal intentionnés. Cela ne convainc pas l’assistance qui rappelle « l’absence » des fonctionnaires de la ville dans ce quartier.
Clik here to view.
L’abattage des 80 marronniers datant « probablement des années 1930 » [ils apparaissent sur des photos aériennes de 1940] n’a pas trouvé autant de soutien.
Les marronniers divisent
Jean-Michel Pichard, directeur du service des espaces verts, a rappelé leur “dangerosité”, l’un d’entre eux était partiellement tombé sur le terrain cet hiver, due au mauvais entretien dans les années 1980. « Certains sont malades », ajoute-t-il, l’environnement a donc « besoin d’être renouvelé ».
Parmi les participants, certains acquiescent d’autres prennent la parole : “Ces arbres sont le poumon du quartier”, clame l’une d’entre elle. “Vous abattez sans savoir quoi faire derrière”, revendique un autre. La mairie tente de rassurer : “une présence végétale sera assurée. La replantation devrait avoir lieu au printemps 2017.” Les marronniers, eux, seront abattus “dès la semaine prochaine”.
Qu’une « esquisse »
Durant les débats, Pierre-Marie Lecire, adjoint à la démocratie participative, a martelé que le projet présenté n’était qu’une « esquisse » et que la ville attendait les retours des maîtres d’œuvre pour décider définitivement des aménagements. « Toutes les options sont ouvertes, y compris la création d’un boulodrome”, réclamé par un résident qui avait assisté à un conseil municipal où le maire évoquait cette possibilité.
“Autour du parking, des espaces sont d’ailleurs réservés pour anticiper de futurs aménagements, qu’ils s’agissent d’infrastructures sportives le long de la voie verte ou de logements près de la future entrée.”
Une chose est sûre, le budget prévisionnel est établi à 880 000 €.