Jean-Michel Lecomte a participé à la 15e étape du 6e tour de France colombophile, organisée par la Fédération Colombophile Française (FCF), mardi 21 juin. Ses cinq pigeons se sont envolés à Longué Jumelles vers Alençon pour rentrer chez eux. « Grâce à une bague, je vais pouvoir connaître le temps et la vitesse exacte des pigeons », explique le colombophile. Il a aussi lancé les pigeons d’un participant au balcon de l’hôtel de ville. Alençon a été nommée la 15e ville étape de cette édition.
Depuis son enfance, il est habitué à vivre avec des pigeons voyageurs et à s’en occuper. « Dès leur naissance, les pigeons connaissent déjà leur environnement. Ce sont des oiseaux intelligents. » Jean-Michel Lecomte commencent l’entraînement de ses pigeons lorsqu’ils ont deux mois et demi. Il les lâche au Parc Anova (parc des expositions) puis les oiseaux doivent rentrer chez eux. « Au début, je commence avec de courtes distances comme 2 km puis quand ils réussissent les exercices, je les éloigne à 15 km », annonce-t-il. Selon lui, un bon pigeon voyageur doit être capable de retrouver la maison lorsqu’il se trouve à 35 km.
« Je lâche en premier les mâles car ils voudront retrouver leur femelle qui les attend au pigeonnier ». En attendant leur retour, elles sont élevées et nourrit sans voir le monde extérieur. « Les femelles reviennent à la maison car elles savent qu’il y a de la nourriture. J’apprécie quand elles se posent sur moi lorsqu’elles ont retrouvé leur habitat », ajoute Jean-Michel Lecomte.
Grâce à cette passion, il s’est fait de nombreux amis venus des pays voisins comme la Belgique, l’Angleterre ou la Hollande. « Quand on perd un pigeon, on peut compter sur nos amis pour qu’ils s’en occupent et nous les ramène ». Mais un pigeon égaré n’est pas le seul risque lorsque les animaux sont libérés. Ils peuvent être capturés par un rapace ou être tués lors d’un orage ou d’une averse de grêle.
Il a fait le choix de ne posséder qu’une trentaine d’oiseau car cette passion demande beaucoup d’attention et de temps. « Le vrai colombophile est celui qui tient à ses animaux. J’ai un pigeon à la place du cœur », conclut le passionné.