Ils sont venus exprimer leur ras-le-bol, dire « non » à la cure d’austérité. Jeudi 9 juin, 90 retraités se sont rassemblés devant la préfecture de l’Orne, rue Saint-Blaise, à Alençon. Au micro, Roger-Yves Noisel (union syndicale des retraités CGT de l’Orne) a rappelé que les retraités ont perdu de « nombreux droits ». Comme la demi-part fiscale pour les veufs, veuves et divorcé(e)s.
« On assiste aussi à une diminution des prestations sociales et les mesures pour la prise en charge des personnes en perte d’autonomie se font attendre : rien n’a été fait pour le statut des aidants », déplore Roger-Yves Noisel.
D’une manière globale, le pouvoir d’achat « chute ». Conséquence : « de plus en plus de retraités ont des difficultés pour accéder aux soins ». Les femmes sont les plus touchées. Face à ce tableau noir, la CGT réclame une revalorisation des retraites et du pouvoir d’achat - « avec un rattrapage immédiat de 300 € par mois », une indexation des pensions en fonction de l’évolution du salaire moyen, un maintien de l’intégralité des pensions de réversion et un rétablissement de la demi-part fiscale.