Elle voulait partir à l’étranger « pour améliorer » son anglais. Sa licence (Bac+3) de biologie en poche, Laurine Talvard a mis le cap sur Bergen, en Norvège, où elle suit un Master 1 de biodiversité écologique.
Pourquoi la Norvège ? « Je n’ai pas vraiment choisi ! », sourit la Corbenoise de 22 ans jointe par Skype. « C’est un partenariat entre l’université de Caen et celle de Bergen, sur cette filière », poursuit l’étudiante qui a candidaté, « sans trop y croire ».
La sélection se fait sur dossier, « à partir de nos notes et d’une lettre de motivation ». Une formalité pour la brillante étudiante qui s’est alors envolée vers la Scandinavie en août. À 2 194 km d’Alençon.
« À 20 minutes de marche des fjords »
« Le départ a été extrêmement dur. J’étais stressée », confie Laurine qui a cependant fait preuve d’une adaptation remarquable. « Dès le lendemain, ça l’a fait ! » En colocation avec une jeune Anglaise de Manchester, « choisie par l’université », Laurine s’est donc mise d’emblée à l’heure norvégienne. La même qu’en France en réalité, d’autant que Laurine avoue ne pas avoir changé de mode de vie. « Ici, les gens mangent quand ils ont faim. Moi, j’ai gardé mes heures de repas ! »
Elle salue le sens de l’accueil des Norvégiens. « Ils sont vraiment chaleureux avec les étrangers. Ils sont toujours là pour nous renseigner. J’en ai même vu stopper ce qu’ils faisaient pour m’aider ! »
Et s’annonce enjouée par l’environnement. « Les paysages magnifiques ! Je suis à vingt minutes de marche des fjords ! » Ce qui donne l’occasion de belles randonnées.
Les points plus négatifs sont liés au climat. « Bergen est la 2e plus grande ville de Norvège mais aussi la ville la plus pluvieuse d’Europe ! Quoique, selon les Norvégiens, cette année est un peu sèche ! Il a aussi beaucoup neigé ». Elle s’est habituée aux jours plus courts. « Ici, à la fête des Lumières, le feu d’artifice est tiré à 17 h, en pleine nuit noire », s’amuse Laurine.
L’intégralité de l’article sur Laurine à lire dans l’Orne-Hebdo de mardi 10 mai 2016.
