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L’armée de terre recrute

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L'adjudant Denis Martin est chef du centre de recrutement d'Alençon  -
L'adjudant Denis Martin est chef du centre de recrutement d'Alençon

Tous les deux ans, l’armée de terre renouvelle sa campagne de communication « recrutement ». Le slogan « s’engager.fr » est partout : dans la rue, sur internet, à la TV. Un arsenal médiatique destiné à combler les besoins : en 2016, sur le plan national, 15 000 places sont à prendre. « Dans la région Nord-Ouest, 2 500 postes sont proposés », précise l’adjudant Denis Martin, chef du centre de recrutement, à Alençon.

Métiers variés

L’armée recherche des engagés volontaires (militaire du rang, sous-officier et officier), dont l’âge se situe entre 17, 5 ans et 32 ans. Les prérequis ?« Un CAP pour être militaire du rang, un bac pour être sous-officier, un bac +2 pour être officier », répond l’adjudant. Indispensables, aussi : les qualités sportives. « Au cours des différentes étapes du recrutement, des évaluations physiques sont programmées ».

Les missions que propose l’armée de Terre ?

« Elles s’effectuent dans les différents régiments de la métropole et sont très variées : métiers de combattant, logistique, administration, services de santé, conducteur, magasinier, mécanicien… », énumère Denis Martin qui rappelle qu’avant tout, l’engagé sera un soldat. « Il ira sur le terrain au moins une fois, c’est inéluctable ».

Tous les volontaires se voient dispenser une formation initiale identique (combattant de l’infanterie), avant de se spécialiser. L’armée de terre propose des contrats courant d’un à 10 ans, selon le statut et le métier choisi. « La plupart du temps, nous proposons des contrats de trois ou cinq ans ». La rémunération grimpe avec le grade et l’expérience acquise. Exemple : 1 300 € pour un sous-officier, et de 1 400 à 1 600 € pour un officier (qui vient d’être gradé).

En 2015, le centre de recrutement d’Alençon a fait signer 41 contrats. Le fruit d’une prospection nourrie : « Nous communiquons beaucoup, allons à la rencontre des jeunes dans les établissements scolaires, collaborons avec les CIO – Centre d’information et d’orientation, Pôle emploi, la mission locale… ».

Car si « l’après attentats » a généré une forte fréquentation des centres de recrutement, il ne s’est pas traduit par une hausse effective des engagés volontaires. « L’effet s’est vite estompé. Les gens ont réagi sous le coup de l’émotion ».

Le taux de chômage élevé et la précarité n’ont pas non plus produit plus de candidats. Car devenir soldat, ça ne s’improvise pas : « Nous ne cherchons pas quelqu’un qui vient juste pour avoir une rémunération à la fin du mois. Il faut être réellement motivé, persévérant, prêt à s’engager ».


Centre de recrutement d’Alençon – 45 bis rue de la demi-lune. 02 33 81 29 30.


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