“Je suis là pour soutenir les associations qui s’opposent à ce projet GDE à Nonant-le-Pin. Car nous ne voulons pas de déchets toxiques”, a déclaré l’eurodéputée à son arrivée aux côtés des anti-GDE mobilisés devant la préfecture de l’Orne, ce vendredi à 16 h.
“Etre écolo, ce n’est pas défendre l’intérêt économique de GDE qui n’a que le profit en tête. Pour nous, défendre l’intérêt général, c’est préserver l’environnement et la santé, marqueur sur lequel nous ne flancherons pas. Le préfet est au service des citoyens, elle a pris un arrêté le 25 octobre dernier qui dit que GDE ne respecte pas l’environnement ni la sécurité de ce site qui ne doit pas accueillir de déchets toxiques donc maintenant, ça suffit ! GDE doit être sanctionné par des amendes et des astreintes car aucun citoyen n’est pas sanctionné quand il ne respecte pas la loi. On ne veut pas de juridiction à deux vitesses et GDE n’est pas au dessus des lois.”
L’eurodéputée a obtenu une rencontre avec la préfet de l’Orne et quatre opposants au projet GDE (les maires de Ménil-Froger, Lignières et Brullemail et une conseillère régionale EELV).
Après vingt minutes d’échange, la maire de Ménil-Froger a rapporté que “le préfet n’est pas pour les sanctions. Elle attend le rapport de la Dréal (Direction régionale de l’aménagement, de l’environnement et du logement) qui doit tomber dans quelques jours. Elle nous assure qu’il n’y a pas de bras de fer entre l’Etat et GDE et est consciente que le site n’est pas exploitable”.
Plus d’informations dans l’Orne-Hebdo de mardi 5 avril.
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