À l’approche des vacances d’été, un réseau d’entraide est en train de se constituer entre les familles propriétaires de poules distribuées par la Communauté urbaine d’Alençon. « L’idée, c’est qu’elles puissent échanger un numéro de téléphone ou un mail pour entrer en contact et se relayer lors de leurs absences parce que, le temps d’un week-end, les poules peuvent encore rester seules mais pas une semaine ou davantage. Et c’est plus facile de confier la charge des poules à des personnes qui en ont déjà et qui connaissent leurs habitudes alimentaires. Donc autant faire se rencontrer des familles qui habitent sur une même commune pour une entraide bénévole et sur la base du volontariat. En échange des œufs ramassés chaque jour, par exemple ! », souligne Fabienne Prat du service déchets de la communauté urbaine.
170 foyers en un an
L’idée de distribution de poules pour réduire les déchets a vu le jour en juin 2015 pour 20 foyers. « Mais on a reçu 80 appels de personnes intéressées en 48 heures. On a invité les élus à élargir l’opération », confie Fabienne Prat du service déchets de la CUA. Cinquante autres poules ont donc été distribuées en septembre 2015 dans autant de foyers. Trois « cas exceptionnels » en bénéficient également : la maison de retraite Charles Aveline, l’école Notre-Dame et l’IME L’Étape où une rotation de bénévoles s’effectue pour entretenir les gallinacées quand ces deux dernières structures sont fermées.
Distribution des poulaillers les 24 et 25 mai
En 2016, ce sont cent foyers qui seront dotés. Les cent poules ont trouvé une famille d’accueil « en sept jours ouvrés ! ». Elles seront remises le samedi 4 juin au matin dans le cadre des Rendez-vous aux Jardins. Les poulaillers seront, eux, distribués les 24 et 25 mai. Ils sont à retirer à l’entrepôt situé 14 rue Charles Gide, dans le quartier de Courteille, à Alençon. « Les premières familles nous ont confié qu’il fallait un peu de temps pour le monter. Les nouveaux propriétaires en disposeront donc avant d’accueillir leurs poules. C’est aussi à elle d’acheter la mangeoire, l’abreuvoir et un peu de paille ».
L’ensemble poulailler-deux poules revient à 35 € à chaque famille volontaire. Il coûte, en revanche, 150 € à la CUA.
Lire le dossier consacré à la réduction des déchets ménagers dans l’Orne-Hebdo de mardi 22 mai