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Les infirmiers anesthésistes en grève mardi 22 mars

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Les syndicats appellent à un mouvement national, mardi 22 mars
Les syndicats appellent à un mouvement national, mardi 22 mars

Les infirmiers anesthésistes réclament la prise en compte de la pénibilité de leur profession, un reclassement dans le Code de la santé publique (en tant que profession automne intermédiaire dans l’organigramme des professions de santé), et la garantie de leur maintien dans le secteur pré-hospitalier (SAMU/SMUR).

Pour porter ces principales revendications devant le ministère de la Santé, plusieurs syndicats (CGT, SNIA – Syndicat national des infirmiers anesthésistes) appellent à une journée de grève nationale, mardi 22 mars.

Au CHIC (Centre hospitalier intercommunal) Alençon-Mamers, le mouvement sera fortement suivi par les concernés : « 95 % de l’effectif fera grève, et la moitié d’entre nous, soit une dizaine d’infirmiers anesthésistes – ira manifester à Paris », annonce Jean-Claude Molay (CGT). Les urgences seront assurées.

« Préjudiciable pour les patients »

Les professionnels de santé n’en sont pas à leur première action. « On réclame un vrai statut depuis toujours », rappelle François Lefèvre (CGT).

Dans la loi de Santé (votée en décembre dernier), un statut « d’infirmier de pratique avancée » a été créé. Un « intermédiaire » entre infirmier et médecin. « C’est exactement notre situation. Pourtant, nous ne figurons pas dans cette catégorie », déplore Christophe Paysan (SNIA). Pourquoi ? « Nous y inscrire, c’est reconnaître notre statut, et donc nous rémunérer à la hauteur de celui-ci ».

Car, aujourd’hui, si les infirmiers anesthésistes doivent être titulaires d’un master II pour exercer, ils sont payés au niveau licence. Les syndicats réclament donc « la récupération d’un corps spécifique pour tous dans la fonction publique hospitalière, associée à une grille indiciaire linéaire conforme à une profession bac+5, avec répercussion sur le secteur privé non-lucratif ».

La crainte de la profession ? « Que le métier soit saucissonné en plusieurs parties – avec les infirmiers d’un côté et les anesthésistes de l’autre – et, à terme, disparaisse ». Un démantèlement qui serait « préjudiciable pour la qualité des soins et la sécurité des patients », alertent les représentants syndicaux.


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