« Ni amendable ! Ni négociable ! Retrait ! Retrait ! De la loi Travail ». Le message scandé par les manifestants était clair, jeudi 17 mars à midi. Tous réclament le « retrait total » du texte réformant le Code du travail. Devant la préfecture de l’Orne, rue Saint-Blaise, environ 130 personnes sont venues réaffirmer leur opposition à l’avant-projet de loi. À l’initiative du mouvement : le collectif de jeunes citoyens « On vaut mieux que ça ».
Quid des annonces faites par le gouvernement le 15 mars ? « C’est une nouvelle version qui change quelque peu sur la forme mais pas sur le fond. Le texte reste identique, à savoir qu’il précarise les salariés. C’est clairement insatisfaisant », constatent Adrien et Michaël (collectif « On vaut mieux que ça »).
Devant la préfecture, les syndicats CGT, FO et Solidaires sont venus « soutenir le mouvement ».
Des lycéens et étudiants d’Alençon et de la Ferté-Macé ont pris la parole pour dénoncer « un texte inacceptable, rédigé par des énarques qui ne connaissent rien au monde de l’entreprise », un avant-projet de loi qui « remet en cause des acquis sociaux gagnés les anciens ».
Le cortège a ensuite défilé dans les rues d’Alençon, notamment place La Magdeleine, où se tenait le marché.
Tous se retrouveront le 31 mars pour un rassemblement « d’ampleur ». Une autre manifestation est aussi prévue jeudi 24 mars. Et, mercredi 23 mars, le collectif « On vaut mieux que ça » a invité un économiste membre de la fondation Copernic. Il interviendra salle Baudelaire (à 14 h 30 et 20 h 30), et décortiquera le projet de loi Travail.