
Lors de la permanence de l’association SESAM, lundi 17 décembre.
Cette association, née juste après l’ouverture d’un CADA à Souillac a pour buts, entre autres :
D’accompagner les migrants dans leur parcours de vie, de travailler avec toutes les instances publiques et associatives qui œuvrent pour le bien vivre ensemble, et jeter des passerelles entre les migrants et les habitants de Souillac et alentours, dans le respect des cultures, excluant toute discrimination de nationalités, d’opinions politiques, philosophiques ou religieuses.
La lutte contre l’illettrisme et l’exclusion
La lutte contre l’illettrisme en général et contre toute forme d’exclusion sociale fait également partie de l’ADN de cette association, y compris l’exclusion numérique.
À cet effet, les membres de l’association ont déjà organisé plusieurs sorties (Lac du Causse, Montgolfiades de Rocamadour, piscine à Brive…), favorisé les contacts avec diverses associations sportives et culturelles, et surtout, pour celles et ceux qui le désiraient, donné des cours complémentaires de Français, mais aussi d’autres langues comme l’Arabe. Ces cours étant ouverts à toute personne intéressée.
Une permanence, temps d’écoute et d’information, se tient tous les lundis et samedis à 16 h dans la salle Victor Hugo, mise à disposition par la municipalité, que l’association remercie.
Lundi 17 décembre, il s’agissait aussi, en plus de se faire connaître, de préparer les fêtes de fin d’année, et plus particulièrement le réveillon du Nouvel an, à la salle Du Bellay. Les participants pourront apporter ce qu’ils peuvent, ce qu’ils veulent, et approfondir des échanges culinaires déjà entrepris.
Pour que la fraternité ne soit pas un vain mot
Il y a de nombreuses personnalités dans cette association, déjà engagées ailleurs dans la solidarité et l’éducation ; des hommes et des femmes de passion que vous pouvez rejoindre en soutenant ou en participant aux activités (L’adhésion n’est que de 5 €). Contact : sesam46200@gmail.com.
Une initiative qui nous rappelle que la fraternité n’est pas qu’un mot, pas qu’une simple devise, mais est encore une réalité chez certains de nos concitoyen (ne) s, facile à mettre en œuvre, et en plus cela ne coûte rien à la collectivité (pas de subventions).
CLAUDE RABUTEAU