Le peuple doit-il être cohérent et donner une majorité au nouveau Président de la République ?
« Non. Vu les attaques que prépare le nouveau gouvernement, la seule urgence pour le monde du travail et la population en général est de se défendre, de lutter contre le grand patronat et contre ce gouvernement qui d’ailleurs annonce clairement être dans le camp patronal.
Le seul vote utile, clair, sans ambiguïtés, est le vote Lutte Ouvrière ».
Pour qui avez-vous voté le 23 avril et le 7 mai ?
« Le 23 avril, j’ai voté pour Nathalie Arthaud. Le 7 mai, je me suis abstenue ».
Pourquoi vous faire confiance ?
« Je suis la seule candidate qui ne fait pas de promesses, si ce n’est celle que les choses ne changeront que lorsque le camp des travailleurs reprendra le chemin des luttes et imposera ses exigences ; la seule qui affirme que les élections ne sont qu’un moyen d’expression, et que ce qui est susceptible de réellement transformer le sort de millions de gens, ce ne sont pas les résultats électoraux, mais les mobilisations ».
Un adversaire politique que vous respectez ?
« Nous n’appartenons pas au monde des politiciens professionnels et je n’ai aucune affinité avec ce monde-là.
Mais je respecte ceux qui agissent comme nous le faisons pour mettre en avant les intérêts du monde du travail ».
Quelle personne aimeriez-vous (ou auriez-vous aimé, si elle est décédée) rencontrer ?
« Gisèle Halimi, que je respecte pour son engagement pendant la guerre d’Algérie, et que j’admire pour tous les combats féministes qu’elle a menés ».
Votre devise ?
« Travailleurs de tous les pays, unissons-nous ! »
Combien coûte votre campagne ?
« Ma campagne coûte très peu, uniquement la somme nécessaire pour imprimer le matériel électoral (professions de foi, bulletins de vote, affiches). Toutes nos campagnes sont menées par les militants eux-mêmes et c’est en partie leurs cotisations qui servent à couvrir nos frais de déplacement ».