La Normandie n’a malheureusement pas attendue la guerre en Syrie pour accueillir des étrangers ! Cela fait plus de mille ans que ça dure et ces brassages ont même faits la richesse de la Province où rappelons-le il n’existe que très peu de Vikings !
Normandie terre de brassages
La ville de MORTAIN, comme MORTAGNE, garde encore en son nom le souvenir des « mercenaires » que fit venir le conquérant Jules César d’Afrique pour surveiller les limites de son nouveau territoire et les hommes bruns de peau aux cheveux crépus et presque noirs sont « légions » dans La Manche ! A Mortain est également présente la figure symbolique de Robert, demi-frère malheureux du Duc Guillaume.
Il faut voir l’Abbaye Blanche (XIIe siècle) et son entrée romane qui date de l’époque anglo-normande (XIe siècle) ainsi que la Collégiale (Coffre eucharistique irlandais du VIIe siècle avec inscriptions runiques).
De nombreux panoramas éblouissent les visiteurs dans les environs de Mortain à commencer par les belles cascades qui surgissent à la vue des visiteurs sur les affluents de La Sélune (Visiter le site de la « Grande Cascade » et ses 20 mètres de chute…)
La grande cheminée de Sourdeval
Attraction originale à Sourdeval que cette monumentale cheminée édifiée dans le jardin public voisin de l’Hôtel de Ville. Elle fut découverte au village de La Fourberie à Vengeons au cœur des vestiges d’un manoir datant de la Guerre de Cent Ans et de l’occupation anglaise (XVe siècle). Elle était la propriété de deux familles « sourdevalaises » qui ont décidé d’en faire don à la ville.
Guy Degrenne a fondé son premier atelier à Sourdeval ! Alors que Christofle est implanté sur les bords de la Seine en Normandie orientale, Guy Degrenne s’est d’abord installé à Sourdeval, en 1948. Enfant du pays, pratiquant un savoir-faire exceptionnel, il fonda sur 700 m2 une entreprise de fabrication de couverts en acier s’orientant vers des modèles populaires, solides et de très large diffusion. Puis, en 1958, il lança la production de plats en acier inoxydable.
En 1968, il implante une nouvelle unité à Vire – où l’entreprise est toujours située – pour la production « moderne » d’articles de grande série. En 1977, le succès du petit Normand de Brouains est tel que la société qu’il a fondée est introduite à la Bourse de Paris au second marché…
Le point culminant du Cotentin !
Non loin de là, à Chaulieu, se situe le point culminant de cette presqu’île : 368 mètres. Un belvédère et une table d’orientation y ont été mis en place.
Gérard ROGER.