Le village de Champfrémont, c’était sa vie. Né au tout début du printemps 1938 aux « Émondés », l’homme a vécu non loin de là, à « Vignerette ».
Marié et père de quatre enfants, il fut boulanger de 1952 à 1958 avant de devenir aide technique au laboratoire du lycée Alain à Alençon.
Il fut un personnage-clé de la vie associative au pays de Pail.
Dès 1971, il fait revivre l’ancestrale Sainte-Thuribe, foire agricole de printemps, et Sainte-Anne, la fête de fin juillet. C’est à cette époque que la chapelle Sainte-Anne est restaurée, et qu’est créée l’association des Amis de ce site religieux qui va également devenir un site de loisirs, avec la création d’un verger (en 1994) en lien avec le Parc Normandie-Maine.
« Amis de Sainte-Anne » mais aussi de Multonne, du nom de la forêt qui sera la terre de Journées mycologiques à compter de 1974.
Homme d’action(s)
Trois ans plus tard, André Hiron est élu au conseil municipal (où il succède à son père), puis second adjoint en 1978 et premier adjoint en 1983.
Il promeut la marche et les bienfaits du plein air au pays de Pail avec la création de sentiers de randonnée pédestre, avant le lancement de « la Sentine » en 1982, association dont il fut vice-président.
En 1986, il donne le départ d’une aventure qui, elle aussi, se poursuit : la course pédestre de Multonne, chaque 8 mai.
Cette année-là, il est également à l’origine de la Confrérie des Fins goustiers du pays de Pail, dont il fut « grand maistre » : la défense et la promotion des produits du terroir, c’était également un de ses chevaux de bataille.
On le voit : Hiron rime avec Action. Et quiconque arpente la terre de Pail, de Multonne et des Avaloirs peut (et doit) penser à cet homme de bon sens, et se souvenir de ce qu’il a fait de sa vie. Le nord-est mayennais lui doit beaucoup.
Les obsèques d’André Hiron ont eu lieu mercredi 30 décembre à 14 heures, en l’église de Champfrémont.
