Un nouveau moyen de transport va être testé pendant trois mois à Alençon : une navette 100 % électrique et gratuite. Elle desservira l’hyper-centre.
« Elle sera notamment utile pour les personnes âgées ou les mamans avec de jeunes enfants, pour qui les petites distances sont parfois contraignantes », commente Francis Aïvar, vice-président de la CUA (Communauté urbaine d’Alençon) en charge des transports urbains.
Boucle de 20 minutes
Le véhicule (prêté par le groupe Bolloré), fera le tour du centre-ville en une vingtaine de minutes. « C’était une demande des riverains et de tous ceux qui fréquentent le cœur de ville », rapporte l’élu. Une offre inédite, « différente », et gratuite :
« Cela ne pouvait pas être autrement. Il n’était pas question de faire payer un ticket pour se rendre de Lancrel à la préfecture ».
Les horaires – 9 h / 12 h, 14 h / 18 h – seront adaptés à l’activité commerciale. Et la navette pourra être une solution pour le stationnement : elle desservira le parking relais (gratuit) situé boulevard de la République.
D’une capacité de 22 places, le véhicule « silencieux » et « propre » fera une boucle de 5 km. Lors du week-end de lancement, samedi 4 et dimanche 5 mars, il se rendra exceptionnellement au parc Anova, où se tiendra la foire commerciale Ornexpo.
Deux nouveaux arrêts
Le parcours « classique » sera ensuite emprunté par le minibus, à compter du mardi 7 mars. Deux nouveaux arrêts ont été ajoutés à ceux du réseau Alto : l’un rue Candie, devant la clinique. L’autre devant la médiathèque. Seront par ailleurs desservis : l’hôtel de Ville, la préfecture ou la cité administrative.
Si l’expérience est concluante, la navette sera « prolongée » et pourrait être la « base » autour de laquelle s’articulera le futur réseau Alto bus. « Elle devrait être un plus pour l’attractivité du cœur de ville », espère le député-maire, Joaquim Pueyo.
Les usagers sont invités à donner leur avis et suggérer des améliorations pendant toute la période expérimentale : « Rien n’est gravé dans le marbre, beaucoup de choses pourront évoluer », promet Olivier Morvillez, directeur d’Alto.