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Nationale 2 : l’UBCUA à la relance ?

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Des joueuses au temps de jeu limité comme Adeline Thierry pourraient prendre de l'importance en raison des nombreuses blessures. -
Des joueuses au temps de jeu limité comme Adeline Thierry pourraient prendre de l'importance en raison des nombreuses blessures. -

Est-ce le match idéal pour repartir de l’avant ? Samedi 25 février, à 20h, l’UBCUA accueille Gravenchon au gymnase Louvrier. Les retrouvailles avec les Seinomarines devraient rappeler des souvenirs aux joueuses de Cyrille Le Picard. À Gravenchon, le 29 octobre dernier, elles s’étaient imposées sur un score fleuve (57-91). C’est surtout cette rencontre qui avait lancé leur série de neuf victoires consécutives en Nationale 2 féminine, leur permettant de prendre la tête de la poule à l’issue de la 13e journée.

Un effectif disséminé

Après deux défaites consécutives, les Ornaises sont redescendues à la quatrième place et seraient donc bien avisées de retrouver le goût de la victoire face à une équipe, avant-dernière du championnat, qui ne s’est imposée qu’à deux reprises cette saison.

Il reste cependant beaucoup d’inconnues du côté alençonnais avant cette rencontre. La dernière semaine avant la courte trêve a laissé des traces. Physiques d’abord, puisque l’UBCUA a perdu plusieurs joueuses sur blessure. Abbey Duinker, blessée à un genou à l’entraînement, Sarune Povilionyte, qui a joué le dernier match à Rennes sur une jambe, et Jennifer Vignola, touchée en Bretagne, sont venues compléter l’infirmerie déjà occupée par Margot Malabry, dont la saison est d’ores et déjà terminée.

Interrogé, Cyrille Le Picard a simplement indiqué « ne pas vouloir s’exprimer sur la nature et les contraintes des pépins physiques qui gênent certaines joueuses ces derniers jours. Je ne suis pas compétent sur le sujet et je fais totalement confiance à ceux qui encadrent l’équipe dans ce domaine pour évaluer et corriger la situation. »

« Dans tous les cas de figures, je ferai de mon mieux pour placer l’équipe en mesure de gagner contre Gravenchon contre vents et marées s’il le faut. »

Une bête blessée ?

Il est également probable que le groupe est marqué mentalement. Le scénario du match à Rennes laisse en effet un goût amer aux coéquipières de Peggy Duval. En tête à la mi-temps, l’équipe alençonnaise a été rattrapée puis dépassée dans le troisième acte avec le sentiment d’être défavorisée par l’arbitrage, selon l’entraîneur. Revenu à égalité à quelques minutes de la fin, Alençon s’est incliné sur le fil à cause de quelques coups de sifflets de nouveau jugés hostiles, pour ne pas dire plus, par le coach.

Toute la question est désormais de savoir comment vont réagir les Alençonnaises et avec quelles armes ? Une chose est sûre, à sept matchs de la fin de la phase de poules, chaque rencontre sera un tournant de la saison. Face à Gravenchon déjà, elles pourraient rêver d’une nouvelle série en cas de victoire et repenser aux toutes premières places du championnat. En cas de défaite, les chances de qualification pour les playoffs seraient dangereusement réduites.

Samedi 25 février, à 20h au gymnase Louvrier : UBCUA – Gravenchon.


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