Anthony, qu’avez-vous ressenti lors de votre dernière course ?
« C’était lors du tour du Doubs, le 13 septembre. C’était un peu particulier. Je savais que c’était la dernière et qu’il fallait apprécier. Ça faisait bizarre. Pas mal d’anciens sont venus me féliciter. »
Ça vous a surpris ?
« Ça m’a fait plaisir. J’avais fait pareil avant avec d’autres coureurs qui arrêtaient. J’ai vu des jeunes, des moins jeunes. Ce qui m’a surpris, c’est que je sois démarché par des entreprises pour mon après-carrière. J’ai trouvé ça très sympa, c’est assez rare pour être souligné. »
Vous vous êtes lancé tout de suite dans l’après-carrière ?
« Dès le 16 octobre, j’ai débuté ma formation de conseiller en patrimoine. L’organisme de formation est à Toulouse, j’ai pas mal de cours, par internet et, parfois, en présentiel, à Paris. Je suis pleinement dans ma reconversion. »
Pas le temps de cogiter…
« Ma sortie, je l’ai anticipée quasiment un an et demi avant donc je me suis complètement projeté là-dedans. On n’a pas le temps de cogiter quand on a matière à bosser. C’est aussi ça la problématique quand on arrête sa carrière. J’ai des copains qui arrêtent par défaut et qui n’ont pas préparé leur sortie. C’est là que le blues s’installe. »
Vous roulez encore un peu ?
« Le vélo, c’est mieux quand il fait beau. Donc, comme j’ai le choix… Cet été, en revanche, je vais participer aux 24 Heures vélo (en août, au Mans). Sinon, je fais pas mal de course à pied. D’ailleurs, j’ai démarré trop vite, je me suis un peu fait mal au dos. J’ai toujours comme projet de participer à Alençon-Médavy. »