Patrick Marzec (62 ans), directeur de la succursale alençonnaise de la Banque de France, a fait valoir ses droits à la retraite. En poste depuis quatre ans dans l’Orne, il cède la place à Christophe Dutilleul (53 ans).
Patrick Marzec gardera un excellent souvenir de son passage à Alençon : “J’y ai trouvé un cercle d’amis chaleureux, et de grande qualité“, livre celui qui s’est aussi impliqué sur le plan caritatif (il a été président de Lions club Alençon-cité).
Professionnellement, Patrick Marzec a veillé à l’accomplissement des nombreuses tâches de la Banque de France, notamment le secrétariat de la commission de surendettement : “1 200 nouveaux dossiers sont déposés chaque année“, livre-t-il.
Une activité chronophage, qui ne fera bientôt plus partie des attributions de la succursale d’Alençon :
“La gestion des dépôts de dossiers de surendettement sera transférée vers un centre de traitement, à Caen”, annonce Christophe Dutilleul.
Un changement s’intégrant à une refonte totale : “Nous allons nous tourner davantage vers les relations extérieures – accueil du public et liens avec les entreprises et les institutions“, poursuit celui qui a occupé le poste de directeur de la Banque de France à Valenciennes pendant sept ans.
Dans son évolution, la Banque de France va également réduire ses effectifs : de 14 salariés, la succursale d’Alençon va passer à 8, à horizon 2017. L’institution va également déménager dans des locaux plus petits, mais toujours situés dans le centre-ville d’Alençon. “Ici, rue Becquembois, c’est surdimensionné“.
L’intérêt, aussi : “Gagner en visibilité et en modernité“.
La suppression de certaines missions et l’effritement des effectifs peuvent-ils faire craindre, à terme, la disparition de la succursale à Alençon ?
“Non, il n’est absolument pas question de repli, mais d’un nouveau positionnement, visant justement à conforter le rôle de la Banque de France sur la place alençonnaise”, répond le nouveau directeur.
Patrick Marzec va, lui, rejoindre son département d’origine, le Pas-de-Calais, pour une retraite bien occupée : “Je compte garder un pied dans la chose publique, et m’investir aussi sur le plan humain, auprès des personnes âgées“.