Après le Sud d’Alençon, c’est l’Ouest, qui va pouvoir bénéficier d’un réseau de chaleur alimenté par une chaufferie bois. Cette dernière permettra de desservir équipements publics et logements sous la forme d’une délégation de service public de type concession (comme c’est le cas avec le premier réseau, implanté dans le quartier de Perseigne et géré par la société Idex – la chaufferie est située route d’Ancinnes).
Ouverture en 2018
La CUA (Communauté urbaine d’Alençon) a désigné un délégataire : la société Dalkia (filiale d’EDF). C’est elle qui aura en charge la construction du réseau (d’une longueur de 7,4 km). Coût : 4 M €. La chaufferie bois qui l’alimentera sera érigée derrière le lycée Alain (2,9 M €), sur une parcelle appartement à la Ville d’Alençon.
Les travaux seront lancés en avril 2017, et la mise en route de la chaufferie est programmée pour le premier trimestre 2018.
L’équipement sera majoritairement alimenté avec du combustible bois (local), mais un appoint en gaz naturel sera possible. Une alternative utilisée l’été pour chauffer l’eau, lorsque la chaufferie principale est arrêtée. Deux « grosses locomotives » pourraient être raccordées au réseau : le CPO (Centre psychothérapique de l’Orne) et le centre hospitalier d’Alençon.
Sont également situés sur le périmètre : le lycée Alain, les Organisations agricoles de l’Orne, le collège Balzac, les logements Orne Habitat du quartier de la Croix-Mercier, le quartier de Lancrel, le collège Notre-Dame, le groupe scolaire Jules-Ferry, l’hôtel de Ville et les services techniques de la Ville. A ce « périmètre de base », pourraient s’ajouter la médiathèque, la halle au Blé et l’école Masson.
L’offre promet d’être avantageuse : le bois est une valeur sûre, son prix varie très peu et il reste la fourniture la moins onéreuse.
Le nouveau réseau de chaleur permettra d’économiser 3 000 tonnes de CO2 par an. Trois emplois seront créés (sur site) ainsi qu’un certain nombre d’emplois induits dans la filière forestière.