Le personnel du Smur – Service mobile d’urgence et de réanimation – a mis fin à la grève entamée (il refusait la réorganisation de son service telle que voulue et imposée par la direction du CHIC) le 19 septembre dernier : un protocole d’accord a été signé avec le directeur du centre hospitalier d’Alençon, Yves Geffroy.
Un soulagement pour les équipes qui espéraient une sortie de crise depuis plusieurs semaines. Le protocole d’accord a été défini lors d’un entretien, lundi 21 novembre. Personnel du Smur et CGT étaient présents. Le premier document écrit, fourni par le directeur jeudi 24 novembre, n’avait pas fait consensus.
Le personnel avait réécrit le protocole avec ses propositions, ses corrections. La version amendée a été signée, telle quelle, par le directeur lundi 28 novembre.
Elle stipule notamment que « l’organisation actuelle des conducteurs ambulanciers peut évoluer par un travail de réflexion mené en concertation entre les conducteurs ambulanciers – les cadres – les responsables médicaux des unités fonctionnelles concernées et la direction sur les bases des recommandations édictées par la commission du président du Conseil de surveillance, Joaquim Pueyo ».
La réorganisation qui sera adoptée « ne pourra être que le fait d’un consensus entre toutes les parties engagées dans le processus de réflexion. Elle fera l’objet d’une validation par toutes les instances représentatives du personnel du CHIC Alençon-Mamers, lorsque toutes ces conditions seront réunies ».
Dispositif antérieur en vigueur
Le protocole prévoit aussi que « jusqu’à la mise en œuvre effective de la nouvelle organisation, le dispositif antérieur au mouvement de grève des conducteurs ambulanciers reste en vigueur. En parallèle le CHIC Alençon-Mamers met tout en œuvre pour se mettre en conformité quant à la composante paramédicale réglementaire et statutaire dans le cadre des interventions SMUR ». Quant au calendrier de mise en application effective, il « sera arrêté en concertation ».
Parallèlement, cinq médecins urgentistes – dont Julien Trotel, directeur médical du Samu-Smur, et Aurore Destré, chef du service des urgences du CHIC – avaient menacé de poser leur démission vendredi 25 novembre. Ils sont reçus par la direction ce mercredi 30 novembre.