250 km en six étapes, c’est ce qui attendait, il y a quelques jours, Jacques Lagarrigue dans le désert sud-africain, avec le Kalahari Extrême Marathon (OH du 11 octobre).
Malheureusement, l’aventure s’est arrêtée plus vite que prévu.
Explication : « J’ai réalisé les trois premières étapes, soit un total de 100 km, en me préservant physiquement et en contrôlant mon rythme sur un parcours très exigeant avec des pics de chaleur à + de 40°. A l’issue de ces 100 km, je pointais à la 18e place du classement général sur 48 concurrents et à la première place des vétérans 3.
Tests fiables ?
Malheureusement, alors que je me préparais pour la seconde partie du raid, le médecin de la course m’a demandé de renoncer à poursuivre car les résultats d’un test sanguin indiquant une forte déshydratation ne lui convenaient pas.
Conformément au règlement, j’ai dû accepter sa décision, même si ma condition physique ne justifiait pas cette mise hors course.
J’ai donc quitté le Kalahari Extrême Marathon en pleine forme physique mais avec de sérieux doutes sur la fiabilité des tests qui ont motivé la décision du médecin.
Furieuse envie
Passé la déception, j’ai gardé de merveilleuses images des splendides paysages que j’ai traversés au cours de ces 100 km de sable et de roche dans ce désert du Kalahari qui, par ses couleurs, ne ressemble à aucun autre… avec une furieuse envie d’y retourner ».