Guillaume, comment s’est passé le retour à l’entraînement après la victoire de vendredi dernier (66-65 a.p.)?
« On n’a pas eu le temps de savourer donc on a travaillé de façon identique à d’habitude, en se projetant sur le match à Cholet. Après, cette victoire face à Mondeville a créé une dynamique, un entrain qui rend le travail plus facile. »
Quels sont les enjeux de ce match?
« C’est un match très important, à l’extérieur, donc il ne faut pas se relâcher ni s’endormir sur nos lauriers. Avec le déplacement à Bihorel (le 19 décembre), ce sont des matchs qui, s’ils sont gagnés, peuvent nous installer confortablement dans le classement avant la trêve. »
À quelle opposition vous attendez-vous à Cholet?
« À une équipe agressive qui joue sur des prises d’initiative, des un contre un. C’est un collectif qui se connaît très bien, que j’ai affronté avec Coulaines. Elles jouent de façon simple, avec une qualité de passe, face au jeu. En défense, elles sont mobiles. Elles privilégient le danger extérieur. Et elles sont quatrièmes avec cinq victoires. »
Comment les contrer?
« C’est une équipe poil à gratter qu’il faudra repousser défensivement, les contrôler. Contre Mondeville, on a commencé à toucher les dividendes de notre travail collectif. On a aussi fait des erreurs grossières liées au stress du scénario du match. On les a analysées à l’entraînement. C’était un match enrichissant qui nous apporte de l’expérience collective sur les fins de matchs serrés. »
Vous conservez le même groupe?
« Oui, on jouera avec les mêmes joueuses que contre Angers et Mondeville. Parmi les étrangères, j’ai décidé de ne pas faire jouer Veronika Kovalikova car, pour des raisons professionnelles, elle n’a pu assister qu’à une des trois séances d’entraînement. »