Le personnel du Smur (Service mobile d’urgence et de réanimation – 15 personnes) et les assistants de régulation médicale du Samu 61 (Service d’aide médicale urgente ? 14 personnes) sont toujours en grève, à l’hôpital d’Alençon. Une mobilisation qui dure depuis près d’un mois (les équipes du Smur sont en grève depuis le 19 septembre : elles refusent la réorganisation de leur service telle que voulue par la direction). Depuis les annonces faites par le directoire, le 6 octobre dernier (lire Orne Hebdo du 11 octobre), c’est le statu quo. « Nous avions demandé un calendrier précis, des propositions concrètes, chiffrées, mais n’avons obtenu qu’une feuille de route reprenant les éléments du conflit », estimait Jean-Marc Chompton, cadre technique chargé de la gestion des ambulances du Smur.
Un conseil de surveillance s’est tenu vendredi 14 octobre. « L’ARS – Agence régionale de santé, a indiqué que la mise en place d’une nouvelle organisation pouvait attendre. Nous espérons avoir des nouvelles de la direction dans les prochains jours », informe le personnel. Outre un « calendrier précis », les grévistes veulent être assurés que « la flexibilité sera maintenue » dans le fonctionnement du Smur. « Si la direction s’y engage, nous lèverons le piquet de grève ».
Un piquet de grève sur lequel de nombreux citoyens se sont rendus pour témoigner de leur soutien : 3 250 signatures ont été récoltées.