L’artiste plasticien Christophe Dievart expose une vingtaine d’œuvres au Babouchka (cours Clemenceau), à Alençon. L’occasion de découvrir un travail original, varié, contrasté : « Mon univers est plutôt sombre, mais pas complètement. Il y a toujours une sorte de dualité dans mes productions : si la couleur est joyeuse, la forme ne l’est pas », indique-t-il. Exemple avec ce tableau vert espoir, qui représente une corde pouvant faire penser à la pendaison.
Pour l’exposition, l’artiste domicilié à Saint-Pierre-des-Nids a réalisé une série spéciale représentant des masques aux expressions différentes. La technique ? « Je travaille avec du papier stratifié et de minces couches de peinture acrylique. J’obtiens ainsi une espèce de peau », explique Christophe Dievart. Une « peau » qui donne, à chacune de ses œuvres, un certain volume. Dans le fond du bar, une sculpture est aussi à découvrir.
L’artiste plasticien est prolifique : « En moyenne, je réalise deux tableaux par mois ». Le menuisier crée dans son grenier, depuis seulement trois ans. « Je me suis lancé de façon autodictacte », avoue-t-il. Celui qui « ne pensait pas exposer » est aujourd’hui sollicité et ses œuvres sont appréciées. « Des artistes peintres m’ont encouragé à continuer ». Prometteur.