Les végétariens reconnaissent depuis longtemps leurs bienfaits
Les protéines végétales aideraient à réduire les risques de décès prématurés. L’enquête américaine a été menée sur plus de 130 000 participants. Chez ceux qui ont un mode de vie sain, la consommation de protéines animales n’a montré aucun impact sur leur santé. En revanche, chez les fumeurs, les personnes en surpoids et les consommateurs d’alcool, les risques montent de 8 % lorsqu’ils consomment trop de viande, notamment du porc. L’étude prouve que le soja, quinoa et autres lentilles ont l’effet inverse sur l’organisme. En remplaçant 3 % de protéines animales par des protéines végétales, le risque de mortalité est réduit de 19 à 34 % selon les cas. Les chercheurs préconisent un rééquilibrage alimentaire plutôt que l’élimination totale de la viande, une source indispensable de fer.
Avez-vous essayé l’acupuncture ?
On connaît déjà son efficacité contre les douleurs chroniques, le tabac et les troubles du sommeil. L’acupuncture pourrait également soigner les troubles légers de la mémoire liés à l’âge. Des chercheurs de l’université du Wuhan (Chine) ont tiré cette conclusion en examinant cinq études menées à travers le monde. Plusieurs d’entre elles proposaient de traiter ces troubles avec des médicaments à base de nimodipin, d’autres avec l’acupuncture seule et les dernières avec les deux traitements combinés. Résultat, les patients ayant bénéficié des séances d’acupuncture ont montré des résultats plus satisfaisants que l’utilisation du médicament seul. En alliant les deux méthodes, l’efficacité était décuplée. Le traitement des troubles cognitifs légers est d’autant plus important qu’il peut mener dans 5 à 10 % des cas à une démence.
Plus fort que les patchs et la cigarette électronique… un salaire
En Suisse, des fumeurs se sont vus proposer d’arrêter la cigarette contre de l’argent. Objectif, voir si cette rémunération pouvait représenter une motivation suffisante pour se sevrer efficacement et sur le long terme. Cette étude, menée par des chercheurs de l’Université de Genève, a contraint 800 accros à oublier la nicotine pendant 6 mois avec des sommes pouvant aller jusqu’à 1 400 euros à la fin de l’expérience. Si certains ont abandonné, 45 % des volontaires se sont abstenus. Un résultat bien supérieur aux 10 % réalisé par un autre groupe qui lui n’a reçu aucune contrepartie. De quoi encourager les initiatives similaires en France où 17 hôpitaux accompagnent ainsi des femmes enceintes.
Montre moi tes photos, je te dirai comment tu vas
C’est l’idée de plusieurs chercheurs d’Harvard qui ont mis au point un algorithme capable de repérer les personnes potentiellement dépressives sur Instagram. Pour le mettre au point, ils ont comparé près de 43 000 photos postées sur le réseau social par des personnes en bonne santé et des personnes diagnostiquées en dépression. L’étude révèle que les personnes atteintes avait tendance a utiliser des filtres, qui modifient la couleur de l’image, avec une teinte bleutée ou en noir et blanc. Au contraire, les personnes saines appliquaient plus souvent le filtre nommé “Valencia” qui éclaire les photos. Le logiciel né de cette expérience est désormais capable d’identifier les personnes dépressives avec un taux de réussite de 70 %.
APEI-Actualités. Johanna Amselem