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Un Le Royer sur le Tour de France

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Sur le vélo, la famille Le Royer en connaît un rayon. La famille, c’est une fratrie de treize. Douze garçons et une fille.

Né en 1973, Benoît a pédalé, notamment de 1986 à 1992, durant six saisons, à l’Amicale Cycliste de Damigny, avant la fusion avec le Vélo-club Alençonnais. Puis il est devenu président de l’Union Cycliste Alençon-Damigny, durant quatre ans. Tout cela bénévolement. « Si je peux rendre service, je le fais », confie celui qu’on voit fréquemment signaleur sur des courses pédestres ou cyclistes.

Déjà en 1984

Motard aussi. Pas de vélo sans moto. Et celui qui fut fan de Marc Madiot rêvait de suivre le Tour de France. Ce fut le cas en 1984, dans le contre-la-montre Alençon-Le Mans, dans la voiture qui suivait l’Italien Carlo Tonon. Le petit Benoît avait alors 11 ans.

Le Tour, il le reverra de près en 1991, en forêt d’Ecouves, dans le contre-la-montre Argentan-Alençon. Mais « je n’ai jamais vu d’étape de montagne ». À part à la télé.

Mais le rêve de gamin roule. En octobre 2014, il envoie sa candidature à ASO pour être motard. C’est complet. De quoi se dire que seul le piston… Mais « un mois plus tard, on m’a demandé la taille du casque ». Puis il a reçu le calendrier des épreuves organisées par ASO. Avant d’être invité à suivre une formation, deux jours durant, à Fontainebleau, fief de la gendarmerie.

Reçu cinq + cinq

Et puis, fin mai, il est au boulot (chauffeur de bus à Alençon) lorsqu’il reçoit un coup de fil : « vous serez motard sur cinq étapes ». Un peu plus tard, il consulte les messages écrits de son téléphone : « j’avais cinq étapes supplémentaires ».

Une merveilleuse nouvelle : « c’était donc direct le Tour de France. En principe, j’aurais dû faire préalablement une autre course ».

C’est le mardi 5 juillet, au départ de Saumur, que Benoît Le Royer va côtoyer les cadres noirs et autres couleurs des cyclistes professionnels. Il verra notamment les arrivées au Lioran et au lac de Payolle. La montagne cycliste, il la découvrira dans les Alpes, à partir du contre-la-montre en Ardèche, au lendemain du Ventoux. Ce sera alors reparti pour un Tour de cinq étapes.

Le vélo plus rapide

Le pilote véhiculera des photographes d’ASO, notamment Bruno Bade : « c’est la meilleure place pour suivre le Tour ».

Mais ce ne sera pas une balade cyclotouristique. La pression est énorme : « je n’ai pas le droit à l’erreur. Il faut notamment anticiper le comportement du public ». Être ultraprofessionnel sans être casse-cou. Avoir été motard localement et connaître le monde du vélo est un bonus : « il faut également anticiper la trajectoire du coureur ».

Benoît Le Royer redoute deux écueils : la météo et le risque de chaussée glissante, et les descentes où « le vélo est plus rapide que la moto ».

Pour cela, le pilote de la moto Kawasaki 1 400 GTR fournie avec la tenue de motard et la tenue d’après-course au logo du Coq sportif devra être vigilant.

De quoi donner du piment à une expérience sur le plus grand spectacle sportif gratuit au monde.

Et demain…

Un événement auquel vont, cette année, participer tous les meilleurs cyclistes. C’est un Tour « grand plateau ».

Une première qui pourrait avoir une suite plus exotique, là où ASO organise : Paris-Nice, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège, Dauphiné libéré, tours du Qatar et d’Oman, d’Allemagne, du Japon, de Norvège, de Californie, etc.

JMF

Benoît Le Royer, ici sur Liège-Bastogne-Liège, a pris des vacances pour vivre de près cet événement. Mais qui voit-il sur le podium à Paris ? « Froome, Contador, Pinot », dans cet ordre. Et « Bardet dans le top 10 ».
Benoît Le Royer, ici sur Liège-Bastogne-Liège, a pris des vacances pour vivre de près cet événement. Mais qui voit-il sur le podium à Paris ? « Froome, Contador, Pinot », dans cet ordre. Et « Bardet dans le top 10 ».

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