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Le colonel Christophe Urien quitte l’Orne

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Le colonel Christophe Urien, 49 ans, part rejoindre la direction générale de la gendarmerie nationale (à Issy-les-Moulineaux) -
Le colonel Christophe Urien, 49 ans, part rejoindre la direction générale de la gendarmerie nationale (à Issy-les-Moulineaux) -

Après quatre ans passés à la tête du groupement de gendarmerie de l’Orne, le colonel Christophe Urien part rejoindre la direction générale de la gendarmerie nationale (à Issy-les-Moulineaux), où il occupera le poste d’adjoint au chef du bureau du personnel officier, à compter du 1er juillet.

Un « retour aux sources » : « J’ai auparavant travaillé à la direction des ressources humaines, à Rennes », indiquait-il, lundi 13 juin, lors de la cérémonie organisée pour son départ à la préfecture de l’Orne. « Grand professionnel », « rigoureux », « sympathique ». Isabelle David, préfet de l’Orne, n’a pas tari d’éloges à l’endroit du colonel qu’elle considère comme « le collaborateur idéal ». Depuis son arrivée dans l’Orne, en août 2012, Christophe Urien a été marqué par de nombreux événements : « le conflit autour du centre de stockage de déchets GDE, les contestations agricoles, l’organisation des Jeux équestres mondiaux ou le 70e anniversaire du Débarquement », cite-t-il. Mais aussi, des affaires judiciaires, comme « les cambriolages des mairies, en 2014 » ou « le forcené à Saint-Symphorien-des-Bruyères ».

« Vous avez permis une diminution du nombre d’atteintes aux biens, et mené une action volontariste en matière de sécurité routière. Mais aussi contribué au déploiement des dispositifs participation citoyenne et vigientreprises », complète le préfet, qui délivre par ailleurs une excellente note au militaire en matière de communication numérique : « La page Facebook de la gendarmerie compte 2 209 lecteurs, bravo ».

Une réussite que le colonel attribue à l’ensemble des personnels qui compose la gendarmerie :

« J’ai rencontré des personnalités remarquables, qui ont le sens du service public. Je salue le travail des 447 gendarmes du département pour leur engagement. La gendarmerie est une force humaine. Ce n’est pas une vue de l’esprit et cela me conforte dans le choix que j’ai fait il y a 25 ans », conclut-il.

Son successeur sera le lieutenant-colonel Pierre Baillargeat, actuellement commandant en second du groupement du Gard. Il prendra ses fonctions dans l’Orne le 1er août.


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